Elles sont des milliers qui flottent au gré de notre imagination. Confettis fleuris semés sur des océans de douceur, vigies gardiennes de caps pour marins grisés d’ailleurs, belles indolentes au soleil des insouciances, reines des vacances pour poètes suspendus sur la ligne d’horizon… Nous avons tous une île au fond du cœur. Certaines, bien réelles, suscitent envie, émotion, bonheur. Et si on prenait le large ?
Il y aurait 300 000 îles sur le globe. De l’Australie à Maupiti (Polynésie française), en passant par la cinquantaine qui enchante le golfe du Morbihan ou les 115 perles qui font briller les Seychelles. C’est trop pour espérer les voir toutes au fil d’une vie. Alors, pour guider un premier choix, ou le centième, petite sélection (très arbitraire) d’îles où jouer Robinson, La Pérouse, Brando, Kersauson, la petite sirène, son pirate chéri…
1
Jura (Ecosse)
La plus « Vraie de vrai »
Frisquet, venté, souvent couvert d’un ciel d’encre et battu par une pluie glacée, ce gros caillou de l’archipel des Hébrides flotte au nord-est de l’Ecosse et fait bravement face à l’Atlantique. Sur place, c’est simple, une seule route, 45 kilomètres de bitume, moins de 200 habitants, 6 000 cerfs, des oies sauvages, des aigles, des otaries et une distillerie qui produit 46 millions de bouteilles d’un des meilleurs whiskies du monde. Moins tourbé, plus délicat que ceux de sa voisine, Islay, à 5 minutes de ferry. Jura est donc un paradis pour qui aime la nature intacte, les infinis sans âme qui vive, les tableaux chargés d’embruns de la puissance océane, les randonnées toniques et le scotch pour grand garçon. La preuve, George Orwell y séjourna plusieurs années au lendemain de la Seconde guerre mondiale afin de terminer son 1984. Un seul hôtel de 17 chambres sert de camp de base aux visiteurs. Réservation impérative pour partager le bonheur d’une soirée privée entre membre d’une même loge écossaise.
Jérôme Galland
2
Denis (Seychelles)
La plus « Secret d’initié »
La famille Mason, propriétaire de ce bijou tropical depuis une trentaine d’années porte l’amour de son pays au point d’inventer ici une éthique de la nature, du séjour et de l’hospitalité. Elle fait référence. Le luxe de Denis ? Sa simplicité, son authenticité. A 30 minutes de vol depuis Mahé, capitale des Seychelles, vingt-cinq villas d’architecture tropicale (les bois exotiques font merveille) sont magnifiquement aménagées mais sans tape à l’œil. Elles occupent une minuscule partie des 152 hectares de végétation dense qui leur servent d’écrin. Chacune abrite une des signatures de la maison, la douche double !, et est encadré par des haies fleuries du meilleur effet. Intimité absolue des résidents assurée. Au cours de dix dernières années, ce jardin d’Eden a été totalement rendu à son état initial, débroussaillage complet, dératisation (les rongeurs étaient arrivés avec les bateaux visiteurs), plantation des essences repérées lors de la « découverte » des Seychelles, réintroduction de ses oiseaux endémiques compris. Deux plages somptueuses, une piscine, un restaurant, des chemins de promenade glissés sous la cocoteraie, des plongées divines (masque et tuba suffisent à l’enchantement), des parties de pêche au thon, à l’espadon ou au marlin, ainsi qu’une dizaine de tortues centenaires complètent l’agrément du séjour. Sans oublier des tarifs, certes élevés, mais qui n’ont rien à voir avec les additions indécentes présentées par d’autres îles-hôtels de la région. Attention toutefois : fidèle à l’esprit de la maison, le chichi, la frime façon rock star ou les caprices de top model demeurent inconvenants dans la maison ! Madame Mason qui habite sur « son » île, veille.
Denis Island
3
Saint-Barth (Antilles françaises)
La plus « Bling »
Voir, ce sera vite fait, mais être vu/vue, relève de l’obligation ! Dans ce mini territoire français des Antilles (accès en 20 minutes de vol depuis Saint-Martin), les normes sont assez éloignées de celles du 9-3 ou de Pont-à-Mousson. Outre la paresse assumée au bord d’une piscine de star à moins d’opter pour l’hôtel 5-étoiles, maillot Eres ou Villebrequin exigé, la principale activité de Saint-Barth consiste à faire œuvre de totale paresse sur une plage discrète, à préférer la version piscine de l’hôtel ou à arpenter la rue principale de Gustavia, capitale de poche, presqu’aussi bien dotée en vitrines de luxe que l’avenue Montaigne à Paris ou Melrose à Los Angeles. Certains taxis de l’île viennent vous chercher en Porsche Cayenne, c’est dire. Il est vrai qu’ils transportent Laetitia et ses filles, Cara, Vanessa, Rihanna, Silvester, Roman, Alexandra, Leonardo entouré de groupies ou même Nabilla avec son shampooing. Magie d’un confetti de France que les Américains adorent pour son exotisme tricolore. D’où cette étonnante fusion entre bonnes fortunes des deux continents. Certains débarquent de leur yacht, d’autres possèdent ici des villas de rêve, la plupart se contentent d’avoir des amis parmi les précédents. Reste les vacanciers plus ordinaires, logés dans des hôtels aux tarifs coquets où ils risquent bien de croiser une tête connue, ce qui confortera leur fierté de participer à l’entre soi des assez nantis pour négliger étiquettes et additions. Dernier chic : flâner ou arriver à table vêtu d’un t-shirt à peine repassé et short déchiré, claquettes aux pieds. La classe ! Ne pas oublier les lunettes miroir, Dior évidemment, ni la casquette des Lakers. Cette pépite francophone où l’euro cohabite avec le dollar est la championne caraïbe du genre. Voici Saint-Trop’ sous les tropiques, foule en moins, tarifs du cocktail ou du restaurant multiplié par deux, sinon, ça manquerait de fantaisie. Une exception quand même, le Select, bar de pirates ouvert en plein centre-ville. Sa terrasse ouverte est le dernier endroit où on parle encore créole en tutoyant son voisin et en sifflant une bière pour moins de 3 euros. Voilà qui fait lever la main pour une deuxième tournée.
Le Sereno
4
Rangiroa (Polynésie française)
La plus « Grand Bleu »
La « renverse » est un phénomène totalement naturel. On désigne ainsi le moment où le lagon des atolls (Rangiroa est l’un des plus grands du monde) communique avec le large à chaque marée, montante ou descendante. Voilà qui, deux fois par jour, régénère les eaux claires à l’intérieur de la barrière de corail. Le courant, qu’il entre ou sorte, est alors vif le long de la passe, celle par où entrent les bateaux. Surtout, il entraîne avec lui toute la chaîne alimentaire sous-marine, du requin à la miniature bleu fluo qui becte les nuages de plancton. Ensuite, de l’hippocampe à la tortue en passant par les picassos, mulets, mérous, carangues, bonites, raies…, toute cette population reluque avec envie plus petit que lui. Cet aquarium grandeur nature défile tranquillement sous les yeux de qui se laisse juste flotter avec masque et tuba en se laissant porter par le courant. Evidemment, les plongeurs avertis sont tout autant à la fête avec leurs bouteilles. Ils terminent leur sortie côté grand bleu, là où croisent dauphins, orques, requins et baleines. Place aux géants du Pacifique ! Ce soir, autour de la table, les regards seront encore émerveillés du spectacle, grandiose, unique au monde. La preuve : il est gratuit.
VV-pics/iStock/Getty Images Plus
5
Moustique (Saint-Vincent-et-les-Grenadines)
La plus « Stars only »
Cent, pas plus. Ainsi en a décidé l’autorité qui gère Mustique, île privée des Caraïbes, partie de Saint-Vincent et les Grenadines. Elle ne comptera donc que cent propriétaires installés sur son domaine miniature de 5 kilomètres sur 2, tapissée de végétation tropicale taillée au cordeau. Chacun de ces heureux (ils sont actuellement 89) a la permission de construire une maison, un budget de 10 millions au moins sera apprécié, sur le lopin qu’il a payé au moins aussi cher, après accord des résidents. Pour être adoubé, prière d’avoir un compte en banque sur lequel dansent les zéros. L’entretien du jardin, le service d’un cuisinier et d’une armée de serveurs, le feu d’artifice pour l’anniversaire des enfants, le buggy électrique et le nettoyage de la piscine sont facturés en sus. Compter enfin une centaine de milliers de dollars par an pour les frais de gestion et de gardiennage. Résultat, Tommy Hilfiger, la famille royale d’Angleterre, Mick Jaeger, la famille Guiness, une poignée d’industriels, des banquiers aussi, Bill Gates et d’autres happy fews ont leur adresse sans boite à lettres afin de se planquer à l’abri des regards et des drones. La sécurité veille. Il y a quelques années, elle s’est bien retrouvée avec un cadavre sur les bras (une héritière Française) au terme d’une soirée qui avait probablement mêlé champagne millésimé, robe légère griffée et voyage dans les nuages. Mais on n’a jamais trouvé qui, ni compris pourquoi. Et puis, l’insouciance a repris son cours, l’hôtel Cotton House a retrouvé ses commandes de langoustes et de moelleux au chocolat pour dix, à livrer ce soir à 22 heures. Ouf. Il est possible de respirer cette ambiance légèrement hors sol, soit en réservant une chambre à l’hôtel, il n’y en a qu’un, soit en louant une villa. Compter alors entre 10 000 et 50 000 dollars la semaine. Vols et repas en sus, évidemment.
Sophie Henkelmann/LAIF-REA
6
La Réunion
La plus « Rando »
L’île de tous les vertiges, par ailleurs département de la République française, compte plus de 1 000 kilomètres de sentiers balisés. Oui, mais. La topographie locale ignore pratiquement le plat. La moindre marche impose ses centaines de mètres de dénivelée. Voire beaucoup plus. Alors, quitte à avoir le mollet ferme, autant savourer à son rythme ces paysages d’exception qui offrent chaque jour au moins un gouffre sans fond, des sommets perdus dans les nuages (cinq à plus de 2 400 mètres d’altitude, le volcan la Fournaise à 2 632 mètres et le Piton des Neiges à 3 071 mètres), des chemins glissés sous les orchidées sauvages et les fougères arborescentes, un cirque vaste comme le monde et des hameaux improbables où même le temps ne semble plus avoir accès. Illustration pour les pros lors du Grand Raid, un trail qui, chaque octobre, traverse l’île de La Réunion sur 164 kilomètres entre Saint-Pierre et Saint-Denis, via les « Hauts » et leurs sentes plus près du ciel. On l’appelle aussi « La diagonale des Fous ». Laissons les champions se mesurer durant plus de 24 heures et presque 10 000 mètres de dénivelée positif. Pour les explorateurs plus communs et moins pressés, la rando réunionnaise sera comme un bol d’air spectaculaire, régénérant. Marcher, regarder, photographier, admirer, se poser, filmer… Aimer.
Gregor Lengler/LAIF-REA
7
un atoll des Maldives
La plus « Prison dorée »
Pas d’inquiétude, la carte postale sera au rendez-vous. Un selfie et la rage des voisins, collègues et autres cousins sera garantie, couleur grand bleu et eaux cristallines. Les Maldives rassemblent plus de 1 000 îles et îlots, des atolls pour la plupart, ces cercles de corail tapis au raz de l’océan Indien. Seuls 200 sont occupés. Environ 80 proposent un hôtel avec ses incontournables bungalows sur pilotis. Enfin, une trentaine d’entre eux offre le summum du luxe avec petite piscine privée devant chaque habitation et une autre immense mais commune, à débordement, table gastronomique, Spa et Internet réservé aux urgences. Au programme du séjour : plage, piscine, sortie en mer pour barboter autour des patates de corail plus peuplées qu’une banlieue de Chine, observation des dauphins, souvent une bonne centaine, plage, piscine et plage ; agrémenter d’une sieste, d’un cocktail et d’un dîner romantique sous les étoiles. Recommencer le lendemain. Autant dire qu’il vaut mieux arriver aux Maldives avec un bouquin et sans ambition d’hyper activité. Encore moins avec celle de découvrir le pays. Celui-ci est un des rares au monde à n’organiser aucun contact avec sa population, hormis le personnel croisé à l’hôtel et quelques excursions calibrées vers des villages qui ressemblent à des décors de cinéma. Pire, en cas de curiosité, il est impossible ou hors de prix d’aller sur un autre atoll. Toutes les liaisons inter-îles passent par Malé, la capitale de l’archipel, en exigeant une journée de transport. Alors, patience. Plage, piscine, plage…
Anantara Veli Maldives Resort
8
Patmos (Grèce)
La plus « Délices apocalyptiques »
Forcément, on regarde un peu plus souvent le ciel quand on débarque ici. L’île est petite, 34 km² pour 25 kilomètres de longueur d’un paysage cabossé jamais bien loin de la mer. Les criques se comptent par dizaines, chacun la sienne, protégée par une oliveraie argentée et des cyprès élancés derrière lesquels se cachent des petites maisons blanches. On comprend alors que Jean (10-100) ait été inspiré pour écrire l’Apocalypse en ce lieu où cigales, vent et papillons racontent le temps. Deux villages jouent les étoiles de Patmos. Chora d’abord, la sainte, perchée au sommet d’une élévation. Un monastère du XIème siècle sert de repère à ce magnifique bourg, tout de ruelles étroites, d’escaliers et de venelles tordues. La bibliothèque de l’édifice abrite des livres rarissimes rédigés juste après que Jean ait eu la Révélation. Des trésors. L’autre, Skala, est le site où restaurants, bars et petits hôtels jouent des coudes, en face du port où appontent les ferries. Ambiance festive durant toute la nuit et charme indiscutable des soirées grecques quand l’ouzo coule à flot. Même Jean aurait été de la partie. Une précision : il n’y a pas d’aéroport sur Patmos. Cela assure sa protection car chaque soir, avec le dernier bateau, filent les touristes de passage. L’île appartient alors à ceux qui y logent. Merci Jean, c’est une bénédiction.
David Henderson/Getty Images/iStockphoto
9
Cuba
La plus « Uni, le peuple ne sera jamais vaincu ! »
Ils n’ont rien, ou pas grand-chose. Mais, la main sur le cœur, ils donnent le peu qu’ils ont. Par nécessité, les voici devenus rois de la débrouille, c’est réjouissant d’ingéniosité. Quant au sourire, il ne les a jamais quittés. Soixante années d’embargo, de privations et de système D, ne l’ont même pas altéré. Bravo Cuba et ses 12 millions d’habitants. La plus grande île des Caraïbes (110 860 km²) n’en finit pas de jouer les rebelles, promettant qu’aucune puissance ne lui dictera sa loi. Fidel et le Che continuent d’inspirer comme jamais la fierté nationale. Salaires de misère et gratuité pour tous de l’éducation comme du toit, tickets de rationnement et médecine au top, sportifs de rang mondial et impressionnant défilé de caisses américaines des sixties mille fois retapées, lustrées chaque matin que fait la Révolution. Tenez bon, Camarade ! Bref, Cuba reste championne du militantisme et des convictions socialistes pures et dures, un cas unique au monde sur une telle période, six décennies, sans qu’aucune caste ne s’approprie l’élan du peuple galvanisé par une bande de barbus cigare au bec. Au menu du voyage, La Havane, bien entendu, et son alignement de façades délabrées, de ruelles aux pavés polis par cinq siècles de semelles conquérantes ou de savates plus humbles, de parcs que les flamboyants tapissent de rouge… Cette ville exceptionnelle développe en son centre une multitude de recoins, ici un bar, là une échoppe à la créativité insoupçonnée, à moins que ce soit un restaurant installé sur le roof top d’une ruine, un club sous les étoiles où la salsa-rock fait merveille. Impossible de ne pas sombrer, mojito dans une main, « puro » comme on appelle les cigares, dans l’autre. Plus paisible, voici Trinidad, l’autre pépite coloniale de Cuba. On s’y déplace encore à cheval, on loge chez l’habitant et chaque placette accueille ses musiciens, ses terrasses et ses bancs pour amoureux. Et puis encore, Vinales, capitale des plantations de tabac qu’on traverse au trot, Stetson vissé sur la tête, bottes prêtes à donner de l’éperon. Reste à faire la pause sur une plage cubaine, des centaines, somptueuses, jamais trop fréquentées (sauf celles de la station de Varadero, à fuir, rare faute de goût en ce pays d’esthètes). A signaler quand même avant de décoller pour cette île jamais avare de surprises : la connexion Internet y est aussi parcimonieuse qu’aléatoire ; alors, faute de terminaux, les cartes de crédit n’ont pratiquement pas cours, obligeant à changer sur place des piles de devises pour tout régler, hôtel, restaurant, boutique, en cash. Ce modus vivendi intégré, savourez. Ce soir, langouste, rhum et Cohiba pour tout le monde !
Cécile Lhermitte
10
Ibiza (Baléares)
La plus festive
Sol y sombra. A la manière d’une corrida, il y a deux façons de vivre Ibiza. La première joue la totale discrétion et se savoure tout au long de l’année dans les villages de l’intérieur, Santa Gertrudis de Fruitera, Santa Agnès de Corona, Sant Joan de Labritja, Santa Eularia des Riu, etc. Terrasses paisibles, églises pimpantes et plaisir de se planquer dans une finca comme on appelle les (anciennes) fermes bordées de murets de pierres sèches et cachées derrière les oliviers. Prière de ne pas déranger. Et puis, il y a Ibiza en fête, celle qui rend l’île célèbre dans le monde entier, attirant yachts de milliardaires, stars bling et tuffeurs patentés. Leurs rendez-vous préférés se situent autour de la ville d’Eivissa, splendide capitale fortifiée de l’endroit, ainsi que du côté de San Antonio. Les clubs ibizencos sont géants, cinq mille danseurs chaque soir à l’Amnesia comme à l’Eden, fraîchement rénové, trois mille au Pacha ou au Space, à peine moins au Privilège connu pour sa piscine géante, ou à l’Ushuaia et bien d’autres. Leurs platines accueillent tout ce que la planète fait de mieux au rayon DJ, David Guetta, Bob Sinclar, Martin Solveig en tête. Inutile de se pointer avant 23 heures, ne redouter ni l’eau, ni la mousse, ni les lumières, encore moins les décibels et, selon la star à l’affiche, débourser entre 50 et 100 euros. Dress code totalement déjanté bienvenu, hyper-sexy revendiqué. Retour difficile avec l’aube. En parallèle, de nombreuses soirées sont organisées sur les plages. Annoncées par flyers, elles admettent aussi des milliers de candidats à la techno, certaines en before, d’autres en after, si bien qu’à ce régime, on ne sait plus très bien quelle heure il se fait. Enfin, ne pas négliger les soirées privées, c’est plus chic, et les nouveaux visages y sont souvent les bienvenus. Nul n’est obligé d’ajouter pilules, plaquettes ou poudre pour doper son plaisir, mais attention, les dealers fréquentent aussi la piste de danse. Début de saison en mai, fin des festivités en septembre. Pour garder le rythme H 24, on ne connaît pas mieux en Europe.
Vincent Mercier
Par
JEAN-PIERRE CHANIAL
Photographie de couverture
ANDREAS HUB / LAIF-REA