Atacama et Uyuni - Déserts mythiques du Chili et de Bolivie

Transfert privé jusqu’au centre de la capitale.
Au programme - Santiago comme un local. Il ne faut pas se fier aux airs parfois austères du centre-ville de Santiago. L’atmosphère qui y règne a su en prendre le contre-pied, tout comme la population éloigne un passé douloureux à grands renforts de fête et d’énergie. Vous êtes témoins de cela, alors que vous vous baladez en compagnie d'un Français expatrié qui, passionné par l’Amérique latine et le Chili, partage avec vous ses connaissances culturelles et historiques. Il s'agit d'une balade informelle dont on trace l'itinéraire ensemble : flâner plaza de la Ciudadanía, dans le centre colonial, ou dans le quartier animé de Providencia ; pousser la porte de la Chascona, ancienne maison de Pablo Neruda ; tester plusieurs spots à empanadas ; ou tout simplement s’arrêter à la terrasse d’un café, le temps d’échanger sur la vie d’ici. Dans tous les cas, on n’hésite pas à poser des questions et à récolter de précieux conseils pour la suite du voyage.
Installation pour la nuit au sein d'une adresse du quartier couru de Bellavista, au cœur de la capitale. Érigés en 1929, les murs de cette ancienne résidence familiale témoignent d’un riche passé et sont, à ce titre, inscrits au patrimoine historique de la ville. Les propriétaires ont pris soin de ne pas renier l’histoire du lieu en conservant certains éléments de l’architecture initiale : vitraux, comptoir en bronze, sol en damier, escaliers en marbre. Autour, des luminaires de créateurs, un mobilier branché ; en bref, une atmosphère contemporaine qui lui donne des airs d’hôtel design. On note également la participation réussie d’artistes chiliens à cette décoration graphique. Les chambres affichent un peu plus de sobriété et surtout beaucoup de confort.

Transfert privé jusqu’à l’aéroport et vol pour Calama. Nouveau transfert privé pour rejoindre San Pedro de Atacama et installation pour quatre nuits dans un hôtel chaleureux, à la façade de briques d'adobe, terre cuite caractéristique de l'habitat du désert. Cette jolie teinte terracotta associée aux pierres apparentes se fond merveilleusement dans la nature environnante. Les chambres, modernes, sont décorées sobrement. Le reste de l'hôtel arbore une personnalité plus marquée, usant de paniers et de mobilier de bois ou d'osier. Tous les espaces sont ouverts sur l'extérieur. En fin de journée, détente au bord de la piscine ou verre sur l'une des terrasses ombragées.

Le désert d’Atacama est l’un des plus absolus au monde ; du fait de la sécheresse de l’air, le ciel est d’une exceptionnelle limpidité. San Pedro tient de l'oasis. L’église, en briques d’adobe, est l’une des plus anciennes du pays (XVIIe siècle). Pendant ces quatre journées, on visite le Museo Arqueológico R.P. Gustavo Le Paige, qui documente de façon très complète la civilisation ingénieuse des indiens Atacama. Les sites précolombiens de Quitor et Tulor seront des compléments logiques au musée.
Déjà prévu - Vous commencez par partager un moment convivial – et un verre – avec un guide francophone connaissant le terrain comme sa poche. Il prend tout le temps de vous présenter le désert, vous conseiller sur les activités à ne pas manquer, répondre à toutes vos interrogations et vous donner les informations-clés pour sillonner cette étendue sauvage en toute tranquillité.
Vous avez trois jours pour profiter des beautés du désert d’Atacama, univers de silence lové au cœur de la cordillère des Andes. Grâce à votre voiture de location, vous explorez la région en toute indépendance et à votre rythme. Si le désert promet de nombreux émerveillements, on ne manque sous aucun prétexte le Valle de la Luna, un lieu désertique à l’apparence lunaire, avec ses étranges formations rocheuses et ses dunes formées par l’érosion millénaire de l’eau et du vent. On peut partir pour une randonnée dans les gorges de Guatin, au cœur de la vallée du cactus, pour rejoindre les sources thermales de Puritama, à plus de 3400 mètres d’altitude. Connus depuis des siècles, elles doivent leurs bienfaits à une eau chaude très concentrée en minéraux. Au moyen de passerelles, on accède facilement aux huit piscines.

Nous vous conseillons de rejoindre les lagunes du salar qui se trouvent dans la réserve nationale Los Flamencos, au sud de Socaire, à 4500 mètres d’altitude. La laguna Chaxa, notamment, qui abrite une grande colonie de flamants roses et la laguna Cejar – où l’on se baigne –, dont la concentration en sel produit sur les corps les mêmes effets que la mer Morte. On reste ébahi devant les phénomènes géothermiques qui s’exercent ici : les geysers del Tatio – l’une des plus grandes zones géothermales au monde, étendue sur près de 30 km². On slalome entre les dizaines de fumerolles de vapeur qui s’élèvent très haut vers le ciel. El Tatio, c’est aussi une centaine de sources naturellement chaudes et des volcans de boue offrant un spectacle impressionnant. Au cœur d’une nature d’une beauté saisissante, on pourra également visiter Machuca, un village de bergers ayant conservé toute son âme. Une fois la nuit tombée, on profite de la clarté du ciel pour observer les étoiles sans aucune pollution lumineuse. On est accompagnés par une équipe de scientifiques qui, télescopes et jumelles à l’appui, nous aident à percer les mystères de certains corps célestes. Entre deux étoiles, on savoure une boisson chaude, en prenant toute la mesure du privilège de se trouver en cet endroit.

À voir, à faire - Mettre le cap au nord, en direction du salar de Aguas Calientes, situé à 154 km de San Pedro, à 4200 mètres d'altitude. Un lieu magique où la blancheur étonnante du sol contraste avec les collines multicolores. Non loin de Paso de Sico, à la frontière avec l'Argentine, le site de Piedras Rojas se caractérise, lui, par des pierres d'un rouge flamboyant, dû à l'accumulation d'oxyde de fer. Sur votre chemin, également, les lagunes de Miscanti et Miñiques près desquelles on a parfois la chance d'admirer des flamants roses, mais aussi des vigognes, des émeus et des renards.
En option - L’ascension à pied du cerro Toco, en privé.
En fin de journée, restitution du véhicule de location.

Transfert privé jusqu’à Hito Cajón, col marquant la frontière entre le Chili et la Bolivie, et poursuite de la route jusqu'au salar d'Uyuni. Là, pas de réseau, pas de maisons au loin, rien qu'une étendue désertique, des montagnes aux sommets enneigés et des teintes incroyables. Il s'agit de l'un des plus beaux paysages d'Amérique du Sud et du plus grand désert de sel du monde, perché à 3650 mètres d’altitude : 10582 km², 64 milliards de tonnes de sel, et d’importantes réserves de lithium. Cette étendue de sel craque sous le pas, brille sous le soleil, remet en cause tout ce que l’on a vécu jusque-là. La promenade à l’horizontal est vertigineuse.
Installation pour la nuit au bord du salar. Ton sur ton, votre hôtel est le premier de la région à avoir été construit intégralement en sel, ou plutôt, en briques de sel. Le résultat est étonnant et très séduisant. Les parties communes comme les chambres ont par ailleurs été rénovées avec élégance et un grand souci du confort. Au service des hôtes, sur place, un spa où opèrent des mains habiles, et une piscine intérieure qui, entourée de baies, constitue un spot de choix pour admirer le coucher du soleil sur le salar. Le restaurant propose une cuisine simple mais plaisante, faisant dans la fusion d'altitude à la mode bolivienne.
Durant les trois prochains jours, vous pouvez compter sur un véhicule avec chauffeur pour arpenter ce lieu unique au monde.

Vous parcourez en véhicule privé cette incroyable blancheur. En cours de route, si vous le souhaitez, vous pourrez vous arrêter au village de Colchani pour visiter un petit marché d’artisanat et découvrir les processus de séchage, de raffinement et de mise en sac du sel extrait du salar de façon artisanale. Le salar est, après tout, un ancienne mer intérieure. On y trouve donc une île : la colline Incahuasi (maison de l’Inca) dont les cactus cierges géants rompent l’effet d’abstraction du salar – l'un d'aux mesure plus de huit mètres. On est sur une autre planète.
En fin de journée, vous vous installez pour la nuit au sein d'une nature aride et hypnotique, où se trouve un rare refuge de haute montagne, construit en pierre volcanique et donc totalement en harmonie avec son environnement. L'établissement est rustique, mais doté d'un bar et d'un restaurant. On vit pleinement l'esprit andin, notamment lorsque le chauffage est coupé à minuit et que l'on est bien au chaud sous les couvertures.

Aujourd'hui, direction le Paseo del León, un canyon creusé de multiples abris sous roches. Le vert vif des énormes touffes de yareta – plante ligneuse formant de drôles de coussins – tranche avec l'ocre et le beige minéral. En chemin, on passe par les Joyaux des Andes : des lagunas (petit lacs) aux couleurs saisissantes perchées entre 4000 et 4200 mètres d'altitude. On poursuite ensuite vers le désert du Siloli, fascinante étendue lunaire dont les couleurs varient en fonction de la lumière du jour. Du pain béni pour les amateurs de photo... Nuit au sein d'un hôtel-hameau dont les maisonnettes se serrent les unes contre les autres pour résister aux vents. Leurs murs de pierre s’inscrivent avec modestie dans la minéralité générale sur laquelle l'herbe jarava ichu pousse comme une barbe. À nouveau, le cadre est rustique mais adouci par la présence palpable de la grande nature alentour. Et puis on est vite revigoré par un dîner généreux pris dans le restaurant, bien chauffé. Ambassadeur d'une région absolument magnifique – mais qui se mérite –, le personnel est aux petits soins.

Nouveau passage de frontière à Hito Cajón et nuit à San Pedro de Atacama. On s'installe cette fois dans un lodge intimiste construit à partir de matériaux locaux – terre, bois – assemblés à la main. Le résultat est esthétique et ne fait qu'un avec le décor champêtre planté d'arbres natifs, de champs de maïs et de tournesols. Au loin s'élève la majestueuse cordillère des Andes et le volcan Licancabur.

Transfert privé jusqu’à l’aéroport de Calama et vol pour Santiago. Nouveau transfert privé pour Valparaiso et installation pour deux nuits dans une élégante maison début XXe. Derrière sa jolie façade classique bleu roi cohabitent une douzaine de chambres confortables, à la décoration éclectique et aux touches arty bien senties. Tous les intérieurs sont modernes, dotés d'une belle hauteur sous plafond et baignés de lumière naturelle. Le mobilier vient de mille horizons : portes en bois sculptées ramenées du Royaume-Uni, tapis du Moyen-Orient, sculptures religieuses latino-américaines, Bouddha et œuvres d'art contemporain. Il se dégage de l'ensemble une véritable harmonie qui s'étend jusqu'à l'adorable jardin ombragé. Depuis la terrasse du dernier étage, les hôtes ont vue sur Valparaiso et ce port qui a attiré tant de marins, d'artistes et d'intellectuels.

Posé en amphithéâtre sur de vastes collines – les cerros – qui ornent une jolie baie ouverte sur le Pacifique, « Valpo » est un véritable musée à ciel ouvert. Avant qu’existe le canal de Panama, tous les bateaux y faisaient escale, tout du moins ceux qui résistaient à la périlleuse traversée du Cap Horn. Ville de légende peuplée de marins et de pêcheurs de baleine, elle a attiré de nombreux poètes, écrivains et artistes. Difficile de ne pas leur donner raison lorsque l’on fait face à ces milliers de petites maisons d’habitation colorées et couvertes de tôle ondulée semblant empilées les unes sur les autres. Leurs murs, recouverts de fresques et de peintures, font l'objet de belles balades à travers un désordre plein de charme formé par l'entrelacs de ruelles au tracé erratique. On gagne les hauteurs en empruntant les historiques ascensores, funiculaires dont le premier a été construit en 1883 sur le cerro Concepción.
Au programme - Un atelier de cuisine en compagnie d'un chef chilien, en privé. Votre interlocuteur du jour sait de quoi il parle. Le secret d'un plat réussi, c'est avant tout d'avoir de bons produits. La journée débute donc par un tour au marché où vous achetez les ingrédients frais qui serviront de base au déjeuner. De retour à l’atelier, on prépare un pisco sour – cocktail national – et un menu complet, entrée-plat-dessert, suivant les conseils du chef qui partage avec vous quelques petits secrets culinaires avant de déguster.