Installation pour deux nuits en vue de la cathédrale Notre Dame, dans un bel immeuble rococo. À l’intérieur, l’atmosphère n’est plus au XVIIIe siècle, mais l’effet d’un design contemporain confortable. Et sérieux : tons blanc, anthracite, brun, anis, orange, mauve. Il y a là-dedans comme une nostalgie des années 70. Les pièces ont de l’allure. Dans son particulier, on ne manque de rien. On est même comme un coq en pâte. Le petit déjeuner est composé de façon tout à fait savoureuse. Les artisans producteurs du coin ont été sollicités. La situation de l’hôtel, non loin de la place Gutenberg, vous met en possession de tout ce qui compte à Strasbourg. Qu’il s’agisse d’admirer ou de se régaler. En somme, l’adresse urbaine idéale.
Au programme - Une journée sur la route des vins d’Alsace. En compagnie d’un guide privé, vous parcourez les coteaux viticoles qui font la réputation internationale de l’Alsace. Le charme des villages, avec leurs maisons à colombage, leurs couleurs, le grès rose de leurs églises, suffirait seul à déclencher la balade. Néanmoins, l’activité vigneronne fait leur gloire. Riesling, sylvaner, gewurztraminer, pinot blanc, gris, noir donnent ici des résultats inoubliables. On ne se fera pas faute de déguster chemin faisant. Les travaux pratiques étant indispensables à un bon apprentissage (ou à un sérieux approfondissement). Et puis, c’est tout un art de vivre que l’on aborde ainsi. Le savoir-faire, la fierté d’une région. Dans viniculture, il y a culture.
En option - Incontournable Strasbourg.
Trajet pour Colroy-la-Roche. Nuit dans le bassin de la Bruche. L’hôtel assemble bâtiments traditionnels et extensions contemporaines de style un peu scandinave : pierre, baies vitrées et beaucoup de bois clair. Les entours de nature font partie du paysage intérieur. Les chambres ont bénéficié chacune d’un traitement particulier, pas d’une simple variation sur un même thème. Ce qui ne change pas, en revanche, c’est le confort. Très soigné. Très bien-être. Très graphique. Pour se restaurer, formule buffet, bistronomie à plafond végétalisé ou table gastronomique, locavore plus plus. L’Alsace ne saurait se résumer à la choucroute. Le spa, avec bassins extérieur et intérieur, a mis la barre installations-soins-services très haut. Ici, on ne prend pas votre bien-être à la légère ; il est l’objet d’une attention holistico-vosgienne soutenue. La catégorie de votre chambre vous donne accès à tout cela.
Déjà prévu - Afin d’explorer la jolie campagne de la vallée et monter un peu sur les versants, vous disposez de vélos électriques pour une demi-journée.
Trajet pour Colmar. Installation pour deux nuits dans l’une des plus belles maisons de la vieille ville. La façade Renaissance allemande en est d’ailleurs l’un des emblèmes. Dans ces murs, l’Alsace se montre sous différents aspects : historique ; traditionnel, la très jolie cour ; contemporain, l’hôtellerie. Les chambres sont impeccables et dotées d’une literie immaculée et moelleuse à souhait. On confine à l’art de la couette. Le restaurant gastronomique du chef Eric Girardin a subtilement (cuisine) et puissamment (notoriété) contribué à l’aura de la maison. La brasserie historique donne des versions sans faute de recettes traditionnelles, comme presskopf, baeckehoffe, choucroute et bien d'autres bonnes choses. Le premier est tout blanc et pur ; la seconde, solidement lambrissée et cirée. L’ensemble de ces contrastes crée une dynamique hôtelière dont l’expérience laisse bien, très bien.
Au programme - Le vieux Colmar. Bien entendu, vous irez visiter le musée Unterlinden : retable d’Issenheim, de Grünewald ; retable d’Orlier, de Schongauer ; retable Stauffenberg ; etc. Immanquable. Néanmoins, une visite accompagnée par un guide privé à travers le riche patrimoine de la ville est bienvenue. Car maison Gintzburger, maison Pfister, maison Adolph, Koïfhus, pour ne citer que quelques édifices remarquables, il n’y a pas que la maison des Têtes à admirer ! La collégiale Saint Martin conserve de très belles sculptures. Au couvent des dominicains, on a confié la garde de l’admirable Vierge au buisson de roses, de Schongauer. Les ravissants canaux de la Krutenau, avec leurs bordures de maisons à pan de bois, ont valu au quartier le sobriquet de "Petite Venise". La promenade est en elle-même extrêmement plaisante ; les informations qui s’y ajoutent surprennent parfois. Ainsi, Hayao Miyazaki s’est-il inspiré de Colmar pour les décors de son Château ambulant.
