Accueil et assistance en français. Transfert privé et installation pour deux nuits dans le quartier d’Isoraka. Vue sur le lac Anosy, vue sur la ville, la position est excellente. Belle maison bourgeoise. La marquise donne sur une terrasse. À l’intérieur, design africain moderne et smart. Les chambres sont parfaitement équipées, confortables (vanille et épices vous attendent dans la vôtre). Parquet et hauteur sous plafond upgradent. Les gastronomes tiennent votre adresse pour l’une des premières tables de la capitale. Les couverts sont dressés dans une salle à manger vieux rose et gris élégante ou, dès que le temps le permet, sur la terrasse. La carte conjugue terroir malgache, technique française et imagination voyageuse. À l’usage, cette cuisine d’inspiration et de synthèse est exquise. Elle est généreuse envers ses ingrédients comme ses destinataires. Excellente cave.
En option - Street art et street food en privé.
Au programme - Un cours de cuisine malgache. C’est un chef de cuisine francophone qui vous accueille à son piano pour une introduction à l’esprit et aux pratiques de base de la cuisine du pays. Ingrédients, ustensiles, procédures, on passe tout par le menu, puis on s’attaque aux travaux pratiques. Avec application : le repas qui suit sera selon les résultats obtenus par les élèves. Alors, romazava (zébu et brèdes), ravitoto (manioc aillé), foza sy henakisoa (crabe et cochon) ?
Également prévu - Art et permaculture solidaires. Ancien professeur de gymnastique, entrepreneur, militant écologiste, plasticien, Dieudonné a fondé avec sa femme, à une quinzaine de kilomètres de Tananarive, une ferblanterie d’art et deux écoles. Des artisans, des personnes en difficulté de toutes catégories, quelque cent vingt familles vivent au village, du travail du fer, de la permaculture et de la pisciculture. Les bénéfices dégagés contribuent à l’amélioration des conditions de vie de tous et soutiennent un programme éducatif. Avec un guide francophone privé, on va à la rencontre de cette initiative sociale et artistique originale et durable. Visite des installations, des cultures, conversations.
Pour vous, le soir - Une table en ville. Dans une élégante maison coloniale et une salle à manger farcie de pièces d’antiquité, la cuisine malgache d’aujourd’hui fait bouger les lignes con brio. Caviar de l’Analamanga, foie gras à la compote d’ananas et citron, romazava royal, zébu béarnaise, entre autres. Quelque chose se passe à Tananarive.
Prise de contact avec votre chauffeur-guide francophone. Route pour Antsirabe. Au passage, stop à Behenjy, capitale malgache du foie gras. Gavage manuel à l’ancienne, maïs bio, vanille et raisin pour la bonne bouche, c’est fameux. Nuit à trois kilomètres d’Antsirabe, dans un petit hôtel green et beau. Recyclage et matériaux naturels : voilà pour la maison, qui ne laisse pas d’être jolie comme tout. Et confortable. Autour, sous le signe de l’agroforesterie, jardin botanique, ferme et potager de conservation et d’acclimatation. Comme ça, le restaurant sait ce qu’il met dans ses casseroles. Fort de ces ingrédients premium, il laisse aller son imagination et envoie des assiettes savoureuses et intègres.
Au programme - Le monde de Sylvain. Antsirabe est la capitale du Vakinankaratra, aujourd’hui une région parmi les vingt-deux autres mais, autrefois, un authentique royaume. Sylvain, qui est ethnologue, est épris du Vakinankaratra, dont il sait l’histoire, les formes sociales et les secrets. Selon la période de l’année, il vous révèle quelques-uns de ces derniers. Ceux des forgerons ou des médecins traditionnels, par exemple. On touche alors à Madagascar tel quel. Votre guide du jour étant prodigue de ses connaissances, la visite est toujours stimulante et aiguise la curiosité des voyageurs. Elle est aussi respectueuse des gens et des choses. Ce qui est propice à un vrai dialogue.
Également prévu - Dîner au restaurant. Lequel vous assied sur un siège de posiposy et vous régale d’une cuisine du jour aux petits oignons.
Après avoir déjeuné à Ambositra, en pays Zafimaniry, on fait route pour Fianarantsoa. Installation pour deux nuits au bord du lac Sahambavy. Le confort simple mais réel, l’intimité et la douceur de l’atmosphère lacustre donnent à cette étape un naturel spécial. On est particulièrement bien. Les principes bio et do it yourself de la maison s’appliquent, cela va de soi, au restaurant. Le lac procure canard sauvage (servi aux olives), tilapia (servi vapeur gingembre) ou anguille (servie rissolée à la malgache). Les jardins des environs produisant eux aussi pléthore d’ingrédients. Bel esprit, bonne matière première, coup de main, la demi-pension s’impose. Pour une humeur tout à fait relax, on a recours à la piscine. Ou au bar.
Au programme - Les théiers de Sahambavy. C’est ici la seule plantation de théiers de Madagascar. Une entreprise pionnière donc, dont l’implantation a été préparée avec soin. Aujourd’hui, la vaste étendue des camélias - le théier est un camélia - marque éloquemment le succès, que confirme la dégustation du thé vert produit sur place. En compagnie d’un guide francophone privé, vous parcourez l’entier processus qui va de la feuille cueillie à la main au sachet. Tout cela est assez précis et ne s’improvise pas. La qualité réclame de la minutie. Les hommes, les femmes et les machines font ensemble œuvre de précision. Invitation ferme à ne pas ensuite infuser n’importe comment. L’amateur le sait bien, qui se met au diapason du producteur. D’ailleurs, tout cela concourt in fine au plaisir délicat de la tasse.
Au programme - À l’école hôtelière. Installé à Fianarantsoa, cet établissement a pour vocation de former de futurs professionnels. Des cuisiniers, notamment. Les cours sont dispensés par des chefs dans un contexte technique tout à fait adapté aux exigences du métier. L’accent est mis sur la cuisine malgache, mais tout autant sur les grands courants internationaux. Il s’agit de développer ensemble savoir-faire, culture nationale et curiosité. Ainsi équipés, les élèves seront ensuite les acteurs d’un monde culinaire enraciné et créatif. Vous voyez, en quelque sorte, l’avenir se profiler à l’horizon des fourneaux.
Nuit dans l’établissement d’application de l’école, afin d’apprécier les travaux pratiques des élèves. En commençant par le repas du soir, ce qui va sans dire. C’est toujours un bonheur de se trouver l’objet des soins attentifs d’un apprentissage bien assimilé. À l’usage, on constate l’excellente tenue de tout cela. Les installations sont d’un joli niveau et le service est rendu avec un sérieux qui sait rester gai.
Passage à Ambalavao pour l’impressionnant marché aux zébus du mercredi (on négocie ici comme ailleurs autour d’animaux splendides) et un contact avec la viticulture malgache : un steak et un verre. Ensuite, route pour l’Isalo. Installation pour deux nuits à la porte du parc. Les édifices de granite ont belle allure, ils sont entourés de pelouses impeccables et de solides formations de grès. Tout cela est minéral sans être froid. L’aménagement, pour lequel ébénistes et charpentiers sont montés en ligne, est très cosy, chambres comme parties communes. Au spa, le personnel fait preuve de professionnalisme et de gentillesse. Au restaurant aussi, où l’on utilise de façon brillante les ingrédients biologiques du potager, des vergers et des ruches de la propriété. Piscine, club équestre, randonnées : pas moyen de buller.
Déjà prévue - Randonnée privée dans l’Isalo. Le relief ruiniforme du massif réserve de belles surprises aux voyageurs. Pics, vallées sableuses, canyons, tables, colonnes en font un étonnant showroom géologique. L’aridité dominante n’interdit pas que l’on trouve cascades et piscines naturelles. Dans le ciel, de nombreux rapaces - milans, busards, faucons, etc. - ont l’œil sur les opportunités. Dans les arbres, le lémur à front roux, le catta et le sifaka de Verreaux, dont la "danse" gracieuse et oblique lorsqu’il se déplace sur le sol est un joli spectacle. Le niveau de difficulté des sorties est adapté aux possibilités de chacun. Randonnée accompagnée par un guide du parc. Au retour, visite du potager de l’hôtel, qui fournit aux cuisines de quoi fonctionner dignement. Et pas seulement potager d’ailleurs, mais aussi verger et rizière. Une dépendance essentielle au bon standing de l’établissement. Enfin, la colorisation modulée des reliefs par le couchant fait de l’Isalo l’emplacement idéal pour un apéritif vespéral et romantique.
Route pour Tuléar. Nuit à quelques kilomètres au sud, dans un hôtel moderne et net. Les bungalows de pierre, couverts de palmes, ont de l’allure. Ils marquent une sobriété élégante, de lignes et de tons. Bien équipés au demeurant et confortables. Dans le jardin, une piscine où nager. Les conditions faites au voyageur ne lui laissent rien d’essentiel à désirer. Un contexte donc favorable, auquel le jardin ajoute effluves végétaux et flashs colorés, fleurs et oiseaux faisant assaut de vertus chromatiques. Le restaurant assure son service à la satisfaction de tous. Cuisine internationale à laquelle Madagascar donne ses nuances. Pour le petit déjeuner, fruits frais et fromages maison. L’attention portée par ces établissements à ce qu’ils servent est un trait notable.
À noter : l’arborétum d’Antsokay est tout proche. Ce parc botanique privé est un conservatoire vivant des plantes du sud-ouest malgache, en particulier euphorbes et Didiereaceae, une famille de succulentes épineuses et endémiques.
Après un déjeuner de fruits de mer dans un restaurant signalé de Tuléar, cap au nord pour Salary. Installation pour deux nuits au bord du canal du Mozambique. Un coin tranquille, que bordent un sable blanc vraiment blanc et une eau transparente où le ciel met du bleu. Des barques à balancier passent. Votre bungalow de pierre et de fibre végétale est tout ce qu’il faut dans un tel cadre. Confortable, mais ajusté à l’air marin et à la simplicité détendue de la vie. Car on n’est pas là pour se compliquer les choses. Le plus simple sera le mieux. Ce qui ne s’improvise pas, c’est un fait, mais on y a pourvu. La salle à manger ouvre, bien entendu, sur le large. Dont proviennent une bonne part des ingrédients entrant en cuisine. Le chemin est bref et cela se sent : frais n’est pas un vain mot, c’est un fait. Le chef opère à l’inspiration, selon les arrivages. Un vrai chef, en somme. Il vous rend la vie savoureuse et facile.
D’abord, il y a la tentation de ne rien faire. Ou plutôt de profiter d’une situation délicieuse. Néanmoins, ces barques à balancier que l’on voit passer sous leur voile en trapèze sont celles des Vezo. Un peuple de pêcheurs, qui nomadise le long de la côte à la poursuite du poisson (et des crustacés). Leurs déplacements s’ajustent à ceux de leurs proies. Ils connaissent la mer en marins émérites. Et vous font part de cette expérience, montrant les techniques diverses qu’ils utilisent, exposant leur art de naviguer, racontant leurs mythes. Ils ne sont pas pour rien nés d’un homme et d’une sirène. C’est le dévoilement d’un monde à la fois très ancien et très actuel : ne vendent-ils pas une partie de leurs prises à la Copefrito, la Compagnie de pêche frigorifique de Toliara ? Pour vivre autrement, ces nomades de la mer savent à quel monde ils ont affaire.
Transfert à l’aéroport de Tuléar et vol pour Tananarive. Transit, puis vol retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
