Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Vol pour Kuching. À l'arrivée, transfert privé et installation pour quatre nuits sur la rive droite du fleuve Sarawak. Sur celle d’en face, on voit se dresser l’étoile à neuf branches du New Sarawak State Legislative Assembly Building. Votre hôtel répond aux meilleurs standards internationaux. La décoration tient à un aménagement fonctionnel et confortable. Tons sobres et relaxants. Les chambres sont équipées standing. De grandes baies donnent des points de vue panoramiques. Au restaurant, cuisine malaisienne et internationale pro. On prend ses repas avec, sous les yeux, l’Astana, palais du gouverneur, et le fort Margherita, construit en 1879 par Charles Brooke, second Rajah blanc de Sarawak. Pour rester fit, une salle de gym très bien dotée en appareils. Pour se délasser, une piscine d’altitude dedans/dehors avec bar.
Au programme - Annah Rais, un village Bidayuh. Les Bidayuh sont un peuple autochtone de l’ouest du Sarawak. S’ils ne sont plus chasseurs de têtes, ils veillent néanmoins à préserver leur mode de vie traditionnel. Comme l’isolement est une impasse, le plus judicieux est sans doute de valoriser ce way of life Bidayuh en accueillant les voyageurs. Ceux-ci découvrent la longhouse notamment, motif central de l’habitat et de la culture : concaténation de maisons à galerie, qui offre des espaces privés et des espaces sociaux. Ce dispositif abrite les différents aspects de la vie, dans une proximité qui ne porte pas à confusion. Architecture de bambou et équilibre humain subtil. Un guide anglophone privé vous accompagne.
Au programme - Les orangs-outans de la Semenggoh Nature Reserve. En compagnie d’un chauffeur-guide anglophone privé, on rejoint, à une vingtaine de kilomètres de Kuching, une réserve consacrée au sauvetage d’animaux victimes de la déforestation ou du trafic. Le travail réalisé avec les orangs-outans est particulièrement remarquable. Ce grand singe arboricole roux a une drôle d'allure, mais quelque chose d’étrangement familier. Cousinage primate, disons. C’est un animal intelligent, capable de combiner et de s’outiller. D’ordinaire, il se déplace discrètement dans la canopée afin de se nourrir et faire son nid pour la nuit. Cette sortie permet de le voir de près, dans des conditions qui lui soient favorables. La survie de l’orang-outan de Bornéo est menacée. Des institutions comme celle-ci invitent à une prise de conscience, sans laquelle Pongo pygmaeus ne sera bientôt qu’un regret de plus.
Au programme - Le parc national de Bako, en privé. À une quarantaine de kilomètres de Kuching, le parc de Bako est établi sur la péninsule de Muara Tebas. L’ultime approche se fait en bateau. Resserré, il présente des reliefs que l’érosion marine a rendus spectaculaires : falaises, pitons, caps, plages. Et une forêt très ancienne et riche. Dans le foisonnement floristique, on remarque les orchidées et les plantes carnivores, népenthès et droséras. Votre guide anglophone vous conduit par des sentiers aménagés. Les plus chanceux apercevront peut-être le nasique, ou le sanglier à moustaches : deux timides. Plus probables sont le macaque ou l’écureuil volant. Parmi les oiseaux, mentionnons le stourne bronzé, le mainate religieux ou le martin-chasseur à collier blanc. Et puis, il y a les particuliers, comme de varan malais, la tortue feuille, le périophthalme géant. Et les préhistoriques, comme la limule.
Au programme - La rivière Semadang en kayak. La Semadang River, c’est, en fait, le haut cours du Sarawak. Sous la conduite d’un instructeur anglophone, on entre dans la jungle par la voie aquatique. Le fleuve débutant est paisible, mais les entours végétaux, les arbres penchés sur l’eau, les cris et les chants des animaux, l’intensité des verts donnent au coup de pagaie un caractère spécial. Avec cela, une expérience tout à fait fun. La technique n’est pas un problème ; quelques indications suffisent à une conduite suffisante de l’engin. Et on fait attention à vous. Les jeunes vont plus vite, c’est normal. Des libellules montent à bord. Si elle est noire avec une queue rouille annelée, c’est Agrionoptera insignis ; si elle est rouge feu, c’est un mâle de Neurothemis terminata. En cours de route, cascade, baignade et pique-nique.
Transfert privé à l’aéroport et vol pour Penang, sur la péninsule. Transfert et installation pour trois nuits à George Town dans un monument historique : une somptueuse maison de marchand Hakka datant de la fin du XIXe siècle. Des murs indigo au raffinement ornemental intérieur, allant de motifs traditionnels chinois à des vitraux Art nouveau, des porcelaines aux travaux de fonte MacFarlane’s & Co., du cristal au bois sculpté, tout est splendide. Un décorum fusion de grand style. Les chambres sont spacieuses, ventilées, confortables, d’une luxueuse simplicité. Les éléments techniques discrets, mais efficients. Plusieurs bars et restaurants donnent leur version de l’esprit cosmopolite et hédoniste de Penang. C’est aussi sophistiqué que le reste. Piscine extérieure, massages, location de vélos. Et l’étang aux lotus entretient la sérénité des lieux.
Au programme - Culture, good food et street art, en privé. Avec un guide anglophone, vous partez à la rencontre de George Town et de ses habitants. Abordez-les par le fourneau : le curry de tête de poisson ne peut cacher ses origines indiennes ; l’oyster omelette vient du livre de cuisine du Guangdong ; ni les Indonésiens, ni les Malais ne renieraient le poisson grillé ikan bakar. Ou voyez les institutions : le bâtiment néo-palladien abritant la Haute-Cour date du début du XXe siècle ; la maison du clan Khoo illustre l’architecture chinoise flamboyante du XIXe ; de même époque, le style indo-mauresque de la mosquée Kapitan Keling ; le Wat Chaiyamangkalaram rallie les bouddhistes theravada depuis 1845 ; la consécration de la néoclassique cathédrale anglicane eu lieu en 1819 ; etc. La bigarrure humaine et sa dynamique se lisent dans l’architecture. Vous allez à pied et à cyclopousse. Vous découvrez dans le mouvement les plus stimulantes créations du street art malaisien.
En option - Escapade culinaire à Vespa.
Donnant sur le détroit de Malacca, l’État de Penang a une partie maritime, Penang Island, sur laquelle se trouve George Town, et une continentale, Seberang Perai. L’intérieur de l’île est bousculé de collines élevées, couvertes de forêts ; lesquelles sont primaires sur Penang Hill, et classées réserve de biosphère par l’Unesco. Le Penang Hill Railway, un funiculaire, permet de monter à Flagstaff Hill, comme l’appelaient les Britanniques. Les colons vous y ont devancé, qui avaient fait de ces hauteurs une station d’altitude où planter des fraisiers et échapper à la touffeur de la côte. Leurs cottages sont toujours là. Des plaines étroites occupent le pourtour de l’île. Les mangroves de la côte ouest sont encore denses. Et les villages agricoles installés sur les basses pentes. Il y a donc de quoi faire encore, une fois que l’on a apprivoisé George Town.
En option - Balik Pulau, la campagne de Penang à vélo.
Transfert privé à l’aéroport et vol pour Kota Bharu. Traversée et installation pour quatre nuits sur Pulau Perhentian Kecil. Votre villa donne sur un jardin tropical luxuriant. La plage privée de l’hôtel n’est qu’à quelques pas. Parfaite intimité et accès aisé au sable et à l’eau. L’installation est ce qu’elle doit être en la circonstance : claire, confortable, facile à vivre. On n’est pas là pour se compliquer la vie. Et si le laisser-aller serait malvenu, un formalisme guindé le serait tout autant. Donc élégance cool. Le restaurant du domaine est ouvert à la brise marine. On y sert, bien entendu mais non exclusivement, des fruits de mer et du poisson, accommodés selon l’inspiration des chefs. Le soir, barbecue on the beach. Le bar prépare les cocktails colorés sans lesquels il manquerait quelque chose au paradis. Afin de s’y trouver totalement détendu, un service de spa invite à parfaire ses équilibres.
Les Perhentian Islands sont comprises dans le Pulau Redang National Marine Park. Les jungles qui couvrent les îles, les récifs de corail, la faune et la flore aquatiques et terrestres sont donc protégés. Les tortues vertes et imbriquées viennent y pondre, par exemple. Une simple plongée avec masque et tuba permet de voir le poisson-clown d’Annam batifoler dans les anémones de mer, virer la couleur des seiches, les points bleus de la raie pastenague, le bec et la livrée du poisson-perroquet, de compter les mailles du labre-échiquier ou du tétrodon étoilé, etc. Avec des bouteilles, on a accès à des spots de plongée tout à fait étonnants par leur vigueur biologique. Pour autant, farniente, baignade plouf-plouf – on peut nager par ici – ou banana boat (cette grosse bouée génératrice d’éclats de rire intergénérationnels) ne sont pas du tout incompatibles avec l’observation animalière. Qui peut être aussi forestière : varan malais, gecko tokay, grenouille peinte de Malaisie et autres. On doit faire alterner toutes ces possibilités afin de profiter pleinement des îles.
En option - Pique-nique sur une plage secrète.
Traversée pour Kota Bharu, vol pour Kuala Lumpur puis vol international retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
