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Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Transfert privé et installation pour trois nuits dans le centre de Ferghana. La couleur abricot des murs permet d’identifier l’hôtel. Dedans, on est en plein décorum Asie centrale. Le minimalisme n’est pas à l’ordre du jour, mais les aspects un peu show off de la décoration s’équilibrent. En tout cas, c’est confortable. Et on est reçu avec sérieux. Les chambres sont bien équipées ; elles ont quelque chose de douillet, moelleux, nanti. La cuisine panasiatique du restaurant dénote un savoir-faire éprouvé. Piscines extérieure et intérieure permettent de se délasser. Les massages, le sauna, la salle de gym venant en complément bonne forme.
Déjà prévu au programme - Kokand. 90 kilomètres au nord-ouest de Ferghana, Kokand a été une pièce du grand jeu entre Russes et Britanniques pour le contrôle de l’Asie centrale au XIXe siècle. Aujourd’hui, on peut y admirer le palais de Khudayar Khan, que les Soviétiques ont détruit en partie, mais dont l’allure et l’ornementation parlent fort en faveur des artisans du XIXe siècle. Les près de cent colonnes en bois sculpté de la mosquée du vendredi font de celle-ci une forêt d’art. On retrouve ces fûts longilignes dans la madrassa Amin Beg, avec un beau décor de façade en faïence émaillée. Dans le cimetière de la madrassa Narbutabey, Nodira, étoile des poètes ouzbeks et héroïne nationale, est enterrée. Visite en compagnie d’un guide francophone privé.
Déjà prévu au programme - Andijan et Khouva. Aujourd’hui, on part à l’est, vers la frontière kirghize et les premiers replis des Tian Shan, que couvrent des forêts de noyers et de conifères. Andijan, vieux relais sur la route de la soie, a été en 1483 le berceau de Zhahir ud-Din Muhammad, dit Babur, le prestigieux fondateur de la dynastie moghole. Une figure plurivoque d’humaniste à l’épée qui hante la mémoire de la ville. Laquelle est de nos jour un centre industriel d’une certaine importance, qui produit de nombreux biens manufacturés, des charrues aux fauteuils roulants. Le compound religieux date du XIXe siècle. Il comporte une mosquée, un minaret et une madrassa. On fait ensuite une halte à Khouva pour des vestiges bouddhistes. Tout autant que les marchandises, la Route de la soie a véhiculé les croyances. Journée avec un guide francophone privé.
Déjà prévu au programme - Rishtan et Marguilan. La première de ces deux villes est fameuse pour ses ateliers de céramiste. Le style Rishtan est orné et virtuose, à dominante bleue. Difficile de ne pas se laisser tenter, même si le voyage commence à peine. Autre production ouzbèke phare, la soie. Et c’est à Marguilan que ça se passe. À la fabrique Yodgorlik, notamment, où le travail est fait à l’ancienne : les yeux, les doigts. Les tissus sont de très belle qualité et révèlent une tradition ancienne d’excellence. Accompagnateur francophone privé.
Transfert privé à la gare de Marguilan et train pour Tachkent. Nouveau transfert privé et installation pour deux nuits dans un joli immeuble de brique. À l’intérieur, style international élégant, avec quelques touches fastueuses, des marbres. Les chambres sont impeccables, bien équipées, confortables. La palette de tons est raccord avec l’ambition affichée de respectabilité : gris, tabac, beige, bleu. Au restaurant, la cuisine européenne est bien maitrisée. Petit déjeuner continental ou British breakfast. D’ailleurs, la Grande-Bretagne inspire aussi le bar : esthétique et spirits. Dans la cour-jardin, une piscine avec jacuzzi. Un spa est ouvert aux clients de la maison : gamme de soins complète, massages, bassin intérieur, sauna, salle de gym. Un pôle bien-être solidement constitué.
Déjà prévu au programme - Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan moderne. Les séismes n’ont pas épargné son patrimoine, mais la ville a conservé des monuments de valeur, comme la madrassa Muyi Muborak, où est déposé le coran d’Othman, le plus ancien qui nous soit parvenu (IXe siècle) ; la madrassa Koukeldach (XVIe siècle) ; le palais du prince Romanov (XIXe siècle) ; la cathédrale orthodoxe de la Dormition (idem). Le marché de Chorsu vaut le détour : sous une vaste soucoupe bleue et quelques dépendances sont réunies toutes les productions du pays. Le bâtiment date des années 1980, mais la vocation mercantile de l’endroit est très ancienne. Qu’il s’agisse de fruits et légumes, de boucherie, de crèmerie, d’épices, de boulangerie, de confiserie, les stands étonnent par l’abondance, le volume, la couleur et le bagout inaltérable des vendeurs. On se promène aussi dans les parcs et jardins qui donnent à Tachkent sa respiration et appartiennent à l’art de vivre des habitants. Les constructions postindépendance se signalent par l’intégration de motifs locaux au style international.
En option - Le musée d’art de l’Ouzbékistan ; Tachkent by night.
Transfert privé à la gare et train pour Samarcande. Nouveau transfert privé et installation pour trois nuits dans le vieux Samarcande. L’hôtel a beaucoup d’allure. Et les détails sont soignés. La cour intérieure est splendide. Les boiseries sculptées – murs et plafonds – assurent le continu de la décoration. Avec les briques. Inspiration nationale retenue, sobre et élégante. On retrouve cet esprit dans les chambres. Bien équipées et confortables. Les tons sont brou de noix, tabac, chocolat. Au restaurant (ouvert large sur l’extérieur), petits déjeuners comacs. Sur le toit-terrasse, des jacuzzis donnent une vue sans obstacle sur les toits de la ville et la mosquée Bibi Khanym.
Déjà prévu au programme - Samarcande like a friend. Voilà une parfaite introduction à la ville. Parce que vous en fixez, avec votre guide, les objectifs. Rien de préconçu, mais un principe : vous avez envie, il sait. Et vous mène donc partout où Samarcande répond aux désirs exprimés. En français, naturellement.
Déjà prévu au programme - Autour de Tamerlan. On commence cette journée par le musée d’Afrasiab, qui documente les origines de la cité. Les plus vieilles pièces d’échec connues à ce jour ont été retrouvées sur ce site, ainsi que des peintures murales diplomatiques de grande valeur – elles représenteraient les quatre puissances centrasiatiques du VIIe siècle : Chinois, Indiens, Iraniens et Turcs. À Chah e Zindeh, des mausolées aristocratiques timourides (successeurs de Tamerlan) ont été édifiés auprès de la tombe d’un cousin du Prophète. Pishtaks, coupoles, décors prolixes de céramique émaillée composent un ensemble époustouflant et serré. Quant à l’observatoire d’Oulough Beg (petit fils de Tamerlan), c’est le top des installations astronomiques du XVe siècle ! Et une tentative de gouverner autrement que par le cimeterre.
Déjà prévu au programme - Visite de Samarcande, la cité bleue. On commence au Régistan, la place où étaient rendus publics les actes du pouvoir. Là sont trois médersas fameuses : Oulough Beg (XVe siècle), Cher Dor (XVIIe siècle) et Tilla Qari (XVIIe siècle). Ensuite, c’est le Gour Emir, le tombeau de l’émir, construit par Tamerlan pour l’un de ses petits-fils. Le conquérant y est enterré lui-aussi ; la psalmodie de la prière des morts sur son cénotaphe de jade vert remue. Cet édifice majestueux a inspiré la grande architecture funéraire moghole ; le Taj Mahal n’est pas sans dette envers lui. C’est encore à Timur Lang que l’on doit la mosquée Bibi Khanym (XVe siècle), une réalisation novatrice incluant des éléments en marbre. La légende veut que le port du voile par les femmes de Samarcande soit lié à un baiser que l’architecte de l’ouvrage aurait extorqué à la première épouse du commanditaire. Au pied de la mosquée se trouve le grand bazar, où sont en variété pains, fruits secs, légumes, épices, fromages, etc.
Transfert privé à la gare et train pour Boukhara. Nouveau transfert privé et installation pour trois nuits dans une maison de style traditionnel, avec cour et terrasse sur le toit. La décoration utilise avec discernement les motifs traditionnels : plafonds de bois, ou staffés, vitres aux verres colorés, mobilier d’artisan. Tout cela est équilibré, harmonieux. Les chambres sont simples et nettes ; elles sont dotées d’un réfrigérateur (comme un peu partout en Ouzbékistan). Le buffet du petit déjeuner permet d’attaquer la journée d’un bon pied. Un service de massage entretient le tonus des hôtes. Il est possible de louer des vélos sur place pour partir en balade dans le quartier.
Déjà prévu au programme - Visite du vieux Boukhara. Revue de quelques-uns des plus beaux monuments historiques. L’Ark, la citadelle, est l’un d’eux. Édifiée au XVIe siècle par les mongols chaybanides, elle enferme à l’intérieur de ses remparts bombés une mosquée, une salle d’audience, des casernes, une trésorerie : tout le dispositif du pouvoir. En face, la forêt de colonnes à chapiteau polychrome de la mosquée Bolo Haouz et l’un des bassins qui ont fait l’agrément de la ville. Le mausolée des Samanides (IXe-Xe siècles) a été exhumé en 1934 et méticuleusement restauré. Au Po i Kalon, se trouve la madrassa Mir i Arab, construite au XVIe siècle par le cheik soufi Abdoullah Yamani (elle put, seule parmi les écoles musulmanes boukhariotes, exercer sa fonction d’enseignement pendant la période soviétique) ; face à elle, la splendide mosquée (XVIe siècle) et le minaret Kalon, du XIIe siècle, qui servit de roche Tarpéienne et de point de repère aux caravaniers. Dans les tâq, coupoles marchandes couvrant encore trois carrefours, le business n’a pas cessé depuis le XVIe siècle et, au besoin, les transactions se réalisent en euros. Pause thé vert de rigueur dans une choyxona.
Déjà prévu au programme - La céramique de G’ijduvon et le minaret de Vobkent. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Boukhara se trouve G’ijduvon, grand centre de la céramique. L’atelier-musée, où officient le maître Abdullo Narzullaev et sa famille, invite à suivre tout le processus de fabrication traditionnel : travail au tour, décoration (dont la préparation des couleurs à la meule), cuisson. Une approche tout à fait éclairante. La réputation de l’école de G’ijduvon s’est étendue à toute l’Asie centrale. Le décor des pièces est en général plus lumineux et léger que celui de Rishtan. Sur le chemin du retour, arrêt à Vobkent pour admirer un minaret qarakhanide du XIIe siècle. C’est une référence dans la catégorie minarets d’Asie centrale. Et l’Unesco n’a pas manqué de l’inscrire au patrimoine mondial.
En option - Au hammam ; cuisine du plov.
Transfert privé jusqu'à Khiva. Installation pour deux nuits dans la ville extérieure, non loin du mur oriental. Vous êtes accueillis dans une madrassa construite au début du XXe siècle. Les connaisseurs repèrent les éléments d’un style moderne. L’aménagement en hôtel a conservé les structures d’origine ; on s’installe dans les chambres d’étudiant. Elles sont simples et confortables. Revêtues des motifs à chevrons des tissus ouzbèkes. La cour-jardin est très agréable aux heures douces. Au restaurant, cuisine traditionnelle de Khiva. On peut prendre ses repas à la salle à manger ou dehors, sur le tapchan, le grand lit sur quoi on installe tapis, coussins et table basse.
Déjà prévue - La réservation au café Terrassa, qui vous sert une cuisine régionale soignée et vous offre une vue à 360° sur la vieille ville.
Déjà prévu au programme - Visite d’Itchan Kala. Ce n’est pas d’hier que les murs crénelés, d’une dizaine de mètres de haut, et les quatre portes de la ville intérieure impressionnent les voyageurs. Dedans, les venelles, les places, les monuments composent un paysage urbain sans pareil. On voit plus particulièrement la vieille forteresse, Kounia Ark, résidence des khans de Khiva (XVIIe-XIXe siècles), la mosquée Djouma et ses colonnes sculptées plus anciennes qu’elle (XVIIIe siècle) et l’émouvant mausolée où repose Pakhlavan Mahmoud (1247-1325). Celui-ci, qui fut à la fois fourreur, lutteur et poète, est une haute figure de Khiva. L’édifice, dont la construction s’est étendue du XIVe au XXe siècle, est orné de majoliques mouvementées. Les pèlerins s’y font chanter des prières par un chantre assis à l’entrée.
Transfert à l’aéroport d’Ourgentch et vol retour.
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