Idée voyage 100% personnalisable
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Accueil et assistance aux formalités à l’aéroport. Transfert. Installation pour deux nuits à Fann Hock. Avec ses balcons et ses alignements de portes-fenêtres en plein ceintre, l’architecture de l’hôtel évoque celle de Saint-Louis. Une extension ocre rouge est de ligne plus contemporaine. Cette tonalité se retrouve à l’intérieur. Elle est combinée à des motifs traditionnels stylisés. Ombre et lumière alternent. Les chambres sont sobrement mais confortablement aménagées. Le restaurant (cuisine internationale africaine) ouvre sur une bien agréable terrasse. De là, jolie vue sur la mer et le port de pêche de Soumbedioune.
Déjà prévu au programme - Gorée, l’île-mémoire. Cette visite avec un guide francophone privé est émouvante. Par les petites rues anciennes pavées de basalte ; par la mémoire de la traite négrière, dont l’île fut une plaque tournante ; par un charme bohème et artiste ; par l’élan chromatique des bougainvilliers et par les diverses institutions travaillant à frayer des voies d’avenir comme, par exemple, l’université des Mutants ou la fondation Dapper. Le fort d’Estrées (XIXe siècle), musée historique du Sénégal, et la maison des Esclaves (XVIIIe siècle) ne peuvent être omis ; on voit aussi, au sud, le Castel et ses canons de marine. La visite s’achève paisiblement à l’ombre des baobabs. La traversée aller et retour s’effectue en pirogue.
Déjà prévu au programme - Dakar like a friend. En compagnie d’une Dakaroise pur jus, très au fait des usages, des rythmes et des territoires, on explore la capitale. Pas de programme a priori mais, après quelques échanges sur les goûts et les couleurs, des pistes pour faire son chemin - à pied, comme en voiture. Dakar est en état d’ébullition urbaine. Et plasticiens, musiciens, danseurs tirent parti d’une liberté propice, autant qu’ils surfent sur l’inventivité au jour le jour des gens ordinaires. Laquelle se manifeste un peu partout. Les galeries d’art étonnent bien souvent par la force des travaux qu’elles présentent ; les artisans fabriquent du neuf avec du vieux et un savoir-faire virtuose ; le recyclage est une façon de concevoir la nouveauté ; le style une constante. On visite des lieux, on rencontre des gens, on se met à table et on se prend à aimer cette ville qu’on ne savait trop comment aborder. Like a friend n’est pas sans conséquences. Et puis, Dakar est un port, et cela se sent au mélange des gens et des choses, à une certaine bienveillance envers ce qui débarque.
Transfert à Saint-Louis. Embarquement et installation sur le Bou el Mogdad. Dans l’après midi, on visite Saint-Louis, où l’empreinte coloniale est encore partout visible : architecture publique et privée, pont Faidherbe (1897), cathédrale Saint Louis (1827). Le village des pêcheurs de Guet Ndar est pittoresque avec les longues pirogues tirées sur le sable, c’est vrai, mais il est aussi d’une importance économique vitale pour la ville : les équipages ne passent pas la barre pour des prunes, mais pour 30000 tonnes de poisson annuelles.
C’est parti, sur les eaux vertes, bleues ou café au lait du fleuve. Le barrage de Diama bloque la remontée des eaux salées. En amont de celui-ci, les réserves ornithologiques du Diouling et de Djoudj. Les oiseaux y sont en nombre assez phénoménal l’hiver. On fait à Djoudj un petit safari en pirogue. Les flamants roses ont la cote, mais les pélicans blancs sont spectaculaires et l’oie de Gambie pas banale. Canards et sarcelles pullulent. Parmi les anatidés, compter aussi les dendrocygnes. Avec sa tignasse dorée, la grue couronnée fait de l’effet. Les sympathiques bécasseaux vont sur les berges à petits pas pressés. Le héron pourpré est au long bec emmanché d’un long cou et le cormoran semble étendu comme une lessive dans les arbres où il sèche.
La navigation se poursuit. Sur la rive sénégalaise, des rizières. Et quelques phacochères, qui doivent faire le désespoir des paysans. A Rosso, c’est le trafic frontalier avec la Mauritanie, de l’autre côté du fleuve. Richard-Toll, jardin de Richard, est emblématique d’une grande affaire agronomique liée à l’expansion européenne du XIXe siècle : l’acclimatation (dont le Jardin d’Acclimatation de Paris fut une vitrine). Le botaniste Jean Michel Claude Richard a lancé ici en 1822 des essais dans ce domaine. Son nom s’est attaché à l’endroit et une tradition d’agriculture productiviste s’y est maintenue, dont témoigne aujourd’hui l’exploitation intensive de la canne à sucre. A plus petite échelle, cultures maraîchères et vergers.
Après le petit déjeuner, atelier cuisine sur le bateau. Déjeuner traditionnel à Goumel. Ce sera peut-être thiéboudiène, le plat national sénégalais : riz au gras, poissons et légumes variés. Ce sera riz, en tout cas. En arrivant à Dagana, on a l’impression de retrouver tel quel l’un de ces comptoirs où se faisait le quotidien commercial et administratif du Sénégal colonial. Les bâtiments ont la couleur ocre jaune de la terre. L’ancien fort Faidherbe a été transformé en hôtel (on s’y arrête pour profiter de la piscine et boire un jus de fruit). Autrefois, on chargeait ici de la gomme arabique, dont les apothicaires, par exemple, feraient des boules de gomme. Les choses semblent aller un peu au ralenti, jusqu’à ce que des enfants passent en courant.
La journée se déroule à découvrir la vie de tous les jours au bord du fleuve. Dans la matinée, brève randonnée et visite d’un village d’éleveurs peuhls, à l’orée de la forêt de Goumel. Huttes de paille tressée et zébus aux longues cornes en demi-lune. Puis on entre en pays toucouleur. Au-dessus des berges, des villages de terre crue, que l’on va explorer en barge. Ces établissements, qui auraient été fondés au XIIIe siècle, sont sans doute les plus anciens du pays. Dans la soirée, méchoui au bord de l’eau.
Au début de l’après-midi, on aborde l’île à Morfil, la plus grande du Sénégal, à l’ouest de laquelle se trouve Podor. Autre comptoir, dont le fort et la maison Foy sont classés. L’ensemble colonial, avec ses entrepôts et ses maisons de commerce sur le quai est très cohérent et en cours de réhabilitation. On a, dans le nom de l’île, une indication sur le genre de marchandise qui s’y échangeait, le morfil désignant l’ivoire brut. Podor est un bourg provincial qui, à certains égards, fait assez penser à une petite ville française version sahélienne. C’est la plus septentrionale des villes sénégalaises, on est là à un des finish there points du pays. Visite des bâtiments historiques et coucher de soleil sur la Mauritanie.
Débarquement à Podor et transfert à Saint-Louis, puis transfert au parc national de la Langue de Barbarie. Nuit face à la réserve, de l’autre côté de la lagune. Les bungalows de bois sur pilotis sont tournés vers elle. Ils sont aménagés coquet et équipés d’une salle d’eau. Une véranda particulière prolonge la maisonnette sur le devant. Le soir, on regarde les pélicans passer en ombres chinoises sur le ciel cuivré. Le restaurant propose poissons et fruits de mer, ce qui semble aller de soi. Au bar, qui jouxte la piscine, on constate, une fois encore, que l’Afrique justifie la bière et qu’une Gazelle froide est une bénédiction. Sur l’autre rive, il y a donc la réserve ornithologique mais (si on n’a pas l’âme exclusivement vouée aux flamants, aux hérons et aux sternes) on peut aussi s’adonner aux sports nautiques : dériveur, planche à voile, banane tractée, kayak. Ou pêche à la palangrotte.
Votre chambre est disponible jusqu’au départ dans la soirée pour l’aéroport de Dakar.
Transfert à l’aéroport de Dakar et vol de retour.
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