Jour 1
Vol pour Colombo
Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Jour 2
Colombo
Prise de contact avec votre chauffeur-accompagnateur. Nuit au bord des eaux de la mer des Laquedives, qui roule ses vagues sur la plage. Ce sont des Britanniques qui ont construit votre résidence en 1864. Les choses commencent bien. Les chambres sont d’un classicisme net, avec ce qu’il faut d’esprit Asie du sud. On se sent bien de but en blanc. Au restaurant, cuisine sri-lankaise et internationale. Le service de massage est bienvenu après le vol. Tout comme la piscine pour les kids.
Au programme - En tuk-tuk, course au trésor dans Colombo. Tout de suite dans le bain. La découverte de la ville se fait d’énigme en énigme. Le conducteur de tuk-tuk vous accompagne dans tous les coins, lesquels sont autant d’étapes dans l’histoire d’une cité stratégique. Le jeu la dévoile portugaise, hollandaise, British, Sri-Lankaise enfin. C’est cela le trésor au fond, l’intelligence des choses. Et qu’est-ce qu’un tuk-tuk ? Un triporteur motorisé, très répandu là-bas, apte à se faufiler partout et super sympa.
En option - Colombo like a friend.
Route pour Galle. Installation pour quatre nuits un peu au sud, à Unawatuna. Votre maison se cache dans un magnifique jardin tropical. C’est un bonheur de s’y égarer. La grande piscine en T aimante les petits comme les grands. À l'’intérieur, du blanc, sur quoi tranchent le bois sombre des meubles et le bleu pastel des literies. L’atmosphère est sereine. Vérandas et pavillons permettent de s’abriter de l’ardeur du soleil. On prend ses repas dans un pavillon du jardin, on est massé dans un autre et le yoga se pratique dans un troisième. La cuisine est quotidienne et variée. Il y en a invariablement pour l’appétit de chacun. Par ailleurs, le staff est toujours disposé à sortir batte et balle de cricket pour une initiation improvisée. Les Sri-Lankais sont des as à ce jeu.
Le fort de Galle est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est la plus grande forteresse construite par les Européens en Asie. Fondée par les Portugais au XVIe siècle, il est ensuite agrandi et embelli par les Hollandais. Le commerce de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales fit d’ailleurs sa fortune. De nombreux édifices civils et religieux témoignent encore aujourd’hui de cette prospérité. Et puis les rues anciennes sont pleines de charme et de verdure, artistes et artisans d’art s’y sont installés. Des remparts herbeux, on se surprend à guetter l’arrivée d’une flûte amstellodamoise. Les enfants apprennent à cette occasion que la flûte n’est pas toujours à bec et que les Amstellodamois sont les habitants d’Amsterdam.
En option - Galle avec un historien.
Au programme - Fabrication de masques, en privé. Il y a longtemps, la médecine consistait surtout en rituel d’expulsion des maladies, assimilées à des démons. Lors des cérémonies d’exorcisme, les officiants portaient des masques. C’est pour cela que ceux-ci représentent souvent encore des démons. Spectaculaires et brrr. Le théâtre traditionnel a intégré ces accessoires à haute valeur symbolique. Dans un atelier, vous décorez un masque, guidé par les conseils d’un expert. Vous voilà artiste. Lorsque vous aurez rapporté votre œuvre à la maison, vous en épaterez plus d’un. Votre chauffeur-accompagnateur compense ce que les gestes ne suffiraient pas à dire.
Au programme - Cours privé de cuisine sri-lankaise. La cuisine de Galle est pleinement cinghalaise, mais elle est aussi singularisée par d’anciennes influences occidentales, méridionales, orientales. Fusion avant l’heure. Votre initiatrice a été pionnière dans la transmission de ce patrimoine. En sa compagnie, on fait les courses au marché - essentiel ! - puis on se met aux fourneaux, afin de préparer un plat caractéristique du cookbook local. Le résultat de l’opération est servi à tous les participants. Alors, on s’applique !
Également prévu - Les tortues de Kosgoda. Vous avez rendez-vous dans une écloserie de tortues, qui officie sous l’égide de la Wild Life and Nature Protection Society sri-lankaise. Il s’agit de soustraire aux prédateurs les œufs - pondus à fleur de sable - des tortues imbriquées, puis de les faire incuber et éclore. Le maximum de petites tortues est donc mis à l’eau. On voit, en particulier, comment fonctionne le centre.
En option - À vélo dans les rizières d’Unawatuna.
Route pour Tangalle. Installation pour trois nuits dans une nouvelle villa à deux chambres. Devant celle-ci, une jolie piscine. Au bout du jardin, le sable beige de la plage. Une succession bien agréable à vivre. Du blanc partout, pour la lumière, la réverbération, l’évidence des choses. Les chambres sont équipées comme il convient. Le confort est adapté aux conditions balnéaires : réel mais plutôt informel. La décontraction étant de mise au bord de l’eau. Il faut entrer et sortir, sortir et entrer, sans embarras. La cuisine est au diapason de cette exigence : soignée, mais simple, préparée pour tous. Des activités nautiques s’organisent à partir du domaine. On loue des vélos pour s’en aller en balade. Et les massages sont dispensés par des praticiens retaillés.
En option - Le Yatagala Raja Maha Viharaya, un temple caché.
Au programme - L’orphelinat des éléphanteaux. En bordure du parc national d’Uda Walawe, l’Elephant Transit Home a pour objectif de recueillir, élever, puis rendre à la vie sauvage du parc les éléphanteaux abandonnés. Le nourrissage étant le trait saillant de l’entreprise. Il faut donner aux jeunes pachydermes (des éléphants à taille humaine, en quelque sorte) leur ration de lait toutes les trois heures. Et les gaillards ne se font pas faute de manifester bruyamment leur mécontentement de tout retard. Les horaires sont donc réguliers. La présence de ces animaux, auxquels les Sri-Lankais demeurent très attachés, dans un contexte qui leur est entièrement favorable, est une expérience réconfortante.
Également prévue - Randonnée tout-terrain dans le parc d’Uda Walawe. Le réservoir établi sur la Walawe River, point de ralliement de la faune, permet d’observer les éléphants d’abord - à tout seigneur tout honneur. Pour autant, les cerfs sambar ou axis font aussi valoir leur élégance. L’entelle de Ceylan et le macaque couronné représentent dignement les primates. Ils se défient du crocodile des marais. Le buffle ne se risque pas dans son voisinage. Vous parcourez les plaines en véhicule aménagé, avec un ranger anglophone.
Les étals de poissonnerie disent clairement quelle est l’activité principale de la ville. Dans les filets, souvent du fretin mais, parfois, de très belles prises, qui réjouissent fort les chalands. Le long du littoral se déroulent de très belles plages. Comme la longue et nature Medilla, ou l’anse de Goyambokka, avec rochers, palmiers, sable blond. Plus baignable et paisible. Dans les environs, le trou souffleur d’Hummanaya est unique au Sri Lanka. L’eau est projetée jusqu’à trente mètres de hauteur. Mulkirigala Raja Maha Vihara est un ancien temple bouddhiste partiellement rupestre. Des inscriptions anciennes (à partir du 2e siècle avant notre ère) et des peintures murales de l’école de Kandy (XVe-XVIIIe siècles) le distinguent : florales, colorées, narratives. Dans les mangroves du Kalametiya Bird Sanctuary, on peut surprendre le martin-chasseur à coiffe noire, redoutable insectivore aux ailes bleu Klein et au bec rouge ; l’ibis falcinelle, dont les ailes étalées sont une splendeur moirée (en anglais, il s’appelle d’ailleurs glossy ibis) ; le coq de Lafayette, qui est l’oiseau emblématique du Sri Lanka.
Transfert à l’aéroport de Colombo. Vol retour.
