Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Jour 2
Hanoï
Transfert privé et installation pour trois nuits dans le district de Hoan Kiem. C’est-à-dire, dans le centre historique de Hanoï. Le façade s’élève au-dessus des maisons basses. Ce qui donne, du toit terrasse-café-piscine, une très jolie vue. À l’intérieur, un air international pimpant. Des lignes modernes, des couleurs concentrées : bleu pétrole, vieil or, acajou. Un vrai classicisme confortable. Une belle literie. Votre chambre est immédiatement disponible. Au restaurant, cuisine vietnamienne et internationale, ainsi qu’il sied au standing d’une capitale. Après le vol, le spa est une ressource : massages, sauna, salle de gym. Un peu partout, de grandes baies ouvrent la maison sur la ville. Vous pouvez louer un vélo sur place pour explorer les environs. Le fameux lac de l’Epée restituée, notamment.
Déjà prévue - Sortie street food. Avec un guide francophone privé, on commence par le commencement : le ventre. Les Vietnamiens ne vous donneraient pas tort. Ni sur le principe, ni sur le pho. Le plat archi connu ? Parfaitement. Parce qu’ici, c’est autre chose. Et qu’un bon pho, c’est attaquer le voyage de la meilleure façon. S’il s’agissait d’entamer la journée, on pourrait choisir de sacrifier au ban cuon, galettes de riz fourrées et cuites à la vapeur, agrémentées d’ail et d’échalotte frits, d’un peu de sucre et de poivre. À tremper dans le nuoc mam avant d’enfourner. Petit déjeuner très pratiqué. Et puis, il y a le cha ca, filet de poisson-chat grillé et frit, servi avec vermicelles de riz, herbes aromatiques et condiments. Un plat très Hanoï. Ou le xoi, riz gluant dont la garniture peut se trouver salée ou sucrée. Quant au banh mi, c’est l’entente cordiale entre la baguette, les crudités aigres-douces et la viande froide. D’une échoppe à l’autre, on entre dans l’esprit de la capitale.
En option - Une leçon de cuisine vietnamienne.
Déjà prévu - Vieil Hanoï et musée ethnographique. En allant au musée, on passe admirer le temple confucianiste taoïste Ngoc Son. Puis on traverse le quartier des trente-six corporations. Autrefois, artisans et commerçants étaient répartis rue par rue selon leur métier. Le système n’a plus cours aujourd’hui, mais il a laissé des traces d’habitude et le secteur demeure animé et pittoresque. Le musée d’ethnographie du Vietnam est installé dans un édifice contemporain et un vaste jardin. Lequel permet de présenter des habitations vernaculaires, par exemple. L’institution documente de façon vivante les cinquante-quatre peuples traditionnels reconnus par la République. On a beau avoir été briffé par son guide francophone privé, variété et richesse culturelle étonnent. Et ravissent. Les jours qui suivent promettent !
Au programme - Quatre jours dans la province septentrionale de Ha Giang. Prise de contact avec le guide francophone privé et le chauffeur. Route pour la province de Lao Cai, district de Bao Yen, village de Xuan Hoa, près de Vinh Yen. En plein Vietnam rural. Les parents de vos hôtes cultivent riz, théiers, cacahouètes, cannelle. Le petit domaine est établi sur un dévers. Emmailloté de végétation. Votre bungalow est simple et confortable. Relevé des belles photographies de Gioi, qui mène l’affaire avec sa femme Hue. En bas, une campagne toute verte et bousculée de hautes collines, où les rizières posent des miroirs. On est ailleurs. Après le déjeuner, une randonnée donne un premier aperçu du paysage époustouflant que composent les cultures en terrasses. Une telle méticulosité à ce point étendue dans l’espace et le temps confond. Grande esthétique paysanne.
Route pour Nam Dam, dans la province de Ha Giang, à quelques kilomètres de Ha Giang City. Nuit chez l’habitant. Le confort est nominal, mais l’atmosphère tout à fait prenante. On est là au cœur du pays Dao. Et on le sent. Les Dao ont entrepris de devenir contemporains sans abandonner ce qui a fait leur identité, à commencer par leurs maisons en pisé. Ils savent jongler avec les éléments de la question et rester fidèles à leur culture. Et à leur agriculture : ils cultivent en terrasse du riz, mais aussi du maïs, de la canne à sucre et des courges. On se promène aux environs du village pour admirer cela et nouer quelques contacts amicaux les pieds dans l’humus.
On entre sur le spectaculaire plateau karstique de Dong Van par la Porte du ciel de Quan Ba, afin de visiter le village Hmong de Pho Cao. Lequel est constitué de grandes maisons de pierre ocre à toit gris. Les entours de montagne sont d’un empan majestueux. Cultures de riz toujours, mais aussi artisanat du brocard, forge, vannerie. Ensuite, halte au manoir fortifié que le cacique Hmong Vuong Chinh Duc a édifié entre 1919 et 1928 : témoin du jeu des puissances à l’époque coloniale. La route pour Meo Vac sinue dans un paysage à grand spectacle. Nuit à l’entrée du village, dans la très belle demeure début XXe d’un notable Hmong. La restauration a respecté et la lettre et l’esprit de l’architecture. Les murs de pisé, la cour dallée, les toits de tuiles sombres, tout cela a beaucoup d’allure.
Le balancement, la verticalité abrupte, la découpure pointue des sommets confère à la montagne entourant Meo Vac un caractère dramatique marqué. Que la végétation mitige. Le dimanche est jour de marché. On s’habille pour l’occasion. Les voyageurs en profitent pour admirer les vêtements distinctifs des Hmongs noirs, des Lolo ou des Dao. Autant qu’ailleurs, on parade et on communique autour des commissions.
Route pour Ha Giang. Nouvelle nuit homestay. On retrouve l’accueil attentionné qui est réservé aux hôtes de passage dans ces régions reculées et frontalières. La survenue de quelqu’un fait partie de l’ordre des choses. On le reçoit. D’autant que souvent, s’il n’a pas le même passeport, il est membre du même peuple.
Route pour Hanoï. Nuit à l’hôtel d’arrivée. On retrouve donc le confort qu’assure la grande ville. Et ses plaisirs. Les soirs de Hanoï ne sont pas les plus débridés, mais ils sont pleins de charme et de lumières clignotantes. Les abords du lac Hoan Kiem sont animés. On peut poursuivre son exploration de la cuisine de rue. Ou se mettre à table en bonne et due forme. Quoi qu’on ait fait ensuite de sa nuit, on peut l’écourter pour aller aux petites heures se perdre dans les allées du marché aux fleurs de Quang Ba. Moc Chau, Dalat, les horticulteurs des abords de la capitale fournissent tous les jours des monceaux colorés et odorants, autour desquels marchands et chalands s’activent avec vigueur.
Avec un chauffeur privé, route pour la réserve karstique de Pu Luong. Installation pour deux nuits un peu à l’est du périmètre protégé. Assez haut sur une pente pour, le matin, voir d’une galerie ou d’un balcon les sommets proches et lointains sortir de la brume comme des terres émergées. Avec leurs toits de chaume ou de bardeaux, les bâtiments se fondent parfaitement dans l’environnement. L’intérieur, couleurs atténuées et sobriété, mobilier de bois, rotin, bambou, est empreint d’élégance naturelle. Votre chambre est tout à fait confortable. Dans le jardin, une grande piscine et un jacuzzi. Les entours de jardins, de rizières et de prairies fournissent à la cuisine les ingrédients de délicieux repas.
Au programme - La réserve naturelle de Pu Luong. Ici, nature sauvage et cultures se compénètrent et se respectent. Elles sont mutuellement garantie de bonne santé. Rizières en terrasses donc et larges pans de forêt pluviale. La richesse floristique ébahit, où se distinguent les orchidées. Les singes et les écureuils sont les mammifères sauvages les mieux observables. Néanmoins, le rarissime langur de Delacour serait une rencontre-évènement. Le buffle domestique fournit une énergie essentielle au travail agricole. Parmi les oiseaux, le faisan argenté, le minivet écarlate ou le barbu à ventre rouge (qui est surtout vert, ce sont les plumes sous-caudales qui sont rouges) peuvent se voir. Si vous croisez un coq doré, sachez qu’il s’agit du père de nos coqs de bassecour. Respect. Au long de randonnées accompagnées par un guide francophone privé, on observe moulins à eau, terrasses rizicoles et formations naturelles.
Transfert à Tam Coc. Installation pour deux nuits aux environs de Ninh Binh. De la maison, on voit les pitons rocheux s’élever sur la plaine. Le karst s’annonce en effet spectaculaire. Autour de soi, c’est net et bien tenu. De grandes baies laissent généreusement entrer la lumière. Dans la chambre, vous ne manquez de rien. Le sol carrelé procure une sensation de frais. Pour les repas, cuisine vietnamienne joliment préparée. Un service de spa est proposé aux hôtes. Ainsi qu’un sauna. Dans le jardin, une piscine invite au délassement aquatique.
Déjà prévue - La baie d’Halong terrestre. Avec un guide francophone privé, trois étapes principales au cours de cette journée, sachant que les déplacements dans ces paysages fabuleux de rivières, pitons, buttes, dents calcaires sont un premier enchantement. On commence par l’impressionnante cathédrale catholique de Phat Diem. Le complexe, de style vietnamien, date de la fin du XIXe siècle. Viennent ensuite les pagodes de Bich Dong, fondées au XVe siècle sur le mont Ngu Nhac. Le paysage est classé au patrimoine mondial. Les grottes naturelles et les édifices, dont l’inspiration chinoise est patente, composent une harmonie apaisante. Enfin, dans un secteur tout particulièrement préservé, la réserve ornithologique de Thung Nham. Les cigognes de dressent comme des cierges au sommet des arbres ; les bihoreaux, la tête dans les épaules, attendent la bonne fortune ; le shama dayal ressemble à une petite pie.
Transfert à l’aéroport de Hanoï. Vol retour direct.
