1

Sauter de motel en motel

Sauter de motel en motel entre Chicago et Los Angeles, sur les traces de la Beat Generation. Dans la boîte à gant de la Cadillac rouge, les livres de Ginsberg, Burroughs et Kerouac. Dans le lecteur de CD, la bande originale d’Easy Rider. Dennis Hopper et Jack Nicholson : nous voilà ! Le ruban de la route n’en finit pas de rejoindre l’horizon ; speed limit : 65 miles, tout le temps de regarder le paysage. Sur la route 66, un stop au Bagdad Cafe. Ou si ce n’est lui, c’est son cousin. Ce soir on garera la voiture devant la porte de la chambre et on s’endormira en regardant les faisceaux des phares des énormes « trucks » de faufiler à travers les persiennes. On the road again.
2

Reconquérir l’Ouest

Démarrer tout au sud, dans les oasis de Palm Springs peuplés des maisons modernistes où, dans les années 50, les stars d’Hollywood venaient cacher leurs amours. Puis remonter doucement par la route n°1 vers Big Sur, où la chaîne de montagnes Santa Lucia Range rencontre brutalement la plaque de l'océan Pacifique et plonge avec fracas dans les vagues. Saluer les lions de mer. Cap au Nord, encore, passer sous le Golden Gate Bridge avant de baguenauder dans les vignes de la Napa Valley. Prendre une dernière bouffée de climat méditerranéen à Mendocino pour un pèlerinage « à l’Est d’eden », avant d’aborder l’Oregon. A Astoria, où Kevin Kostner tourna le film Coast Guards, s’offrir un grand frisson au musée du sauvetage en mer. Entre le Canada et vous, il reste encore l’État de Washington, avec ses ours et ses lacs. Une dernière nuit blanche à Seattle et l’on aura compris que l’Ouest américain ne se limite pas aux Rues de San Francisco…
3

Revenir à La Nouvelle-Orléans

Revenir à La Nouvelle-Orléans, une ville qui ne mérite pas qu’on l’oublie. Huit ans après le passage de Katrina, le cœur tricolore qui bat en terre américaine a tourné la page. Explorer le quartier Français à l'architecture latino-créole, se poser à l'ombre d'un chêne ou entre les murs en stuc d'une cour créole, écumer les antiquaires, écouter du jazz dans le Faubourg Marigny et découvrir « South Hollywood », nouveau haut lieu de l'industrie cinématographique. Métissée, romantique, bohème et provocante, la ville qui connaît aujourd’hui la croissance démographique la plus importante des Etats-Unis, respire une nouvelle joie de vivre autant qu’elle ensorcelle.
4

Tester la bio-attitude

Tester la bio-attitude à Portland (Oregon), élue capitale des cultures alternatives et lieu de ralliement des artistes de tout poil. Avec son charme provincial, ses modestes gratte-ciel glissés entre immeubles de brique et pavillons de bois peint, ses rues gentiment arborées, elle invite à la promenade, à pied ou à vélo. S’étonner de la densité de librairies, de cinémas d’Art et Essai et de magasins de disques. S’habiller chez des jeunes designers qui réinventent avec brio le « made in USA ». Faire une halte dans une micro-brasserie ou chez un torréfacteur indépendant puis déjeuner bio dans l’un des temples de la Slow food. L’art de vivre n’est plus l’apanage de la vieille Europe.
5

Manger avec les doigts

Manger avec les doigts. Partir à la chasse du meilleur burger de New York : tester le Burger Joint du Parker Meridien sur la 56ème pour un cheesburger avec all the works (avec tout !) ; puis celui de Shake Shack à Times Square pour l’arroser d’un immanquable milkshake ; passer au Five Napkin Burger sur la 9è avenue avant de comparer avec le Corner Bistro de Meatpacking District. Avaler un énorme sandwich au pastrami chez Katz, authentique delicatessen sur East Houton Street. Pister le Morris Truck pour ses sandwichs grillés au fromage… (morrisgrilledcheese.com), et les donuts bio de Cinnamon Snail (www.cinnamonsnail.com) avant d’échouer au Chelsea Market, adresse préférée de Uma Thurman, pour s’achever avec une langouste grillée servie dans une barquette de carton.
Contactez un spécialiste des Etats-Unis