SantéGuyana

Bien que la fièvre jaune puisse sévir, la vaccination n’est exigée que pour les voyageurs ayant récemment séjourné, voire transité plus de 12 heures, dans un pays où la maladie peut être présente, et ce même si la vaccination n’y est pas obligatoire. Le vaccin Stamaril est fortement recommandé ; il est maintenant valide à vie (mention à faire noter sur le carnet international de vaccination, quelle qu’ait été la date d’une vaccination passée).

Outre les vaccins universels (DTCP) et leurs rappels, il est raisonnable d’être protégé contre l’hépatite A (transmission alimentaire) si un taux d’anticorps immunisants ne témoigne pas d’une immunité acquise par contact asymptomatique avec le virus lors de voyages antérieurs ; contre l’hépatite B (risque aujourd’hui plus sexuel que sanguin) ; et, éventuellement, pour des voyages aventure (mais ils peuvent tous l’être au Guyana), contre la rage et la typhoïde.

Protection contre les maladies vectorielles (transmission par piqûres de moustiques ou mouches). C’est d’abord le port de vêtements couvrants (pantalons et chemises en tissu suffisamment épais pour ne pas être transpercé par la piqûre), l'utilisation de répulsifs efficaces peau et vêtements, les nuits et siestes sous moustiquaire imprégnée. Adage évident : pas piqué, pas malade !
Quelles maladies peuvent être évitées : paludisme, malaria, dengue, chikungunya, leishmaniose….
La prophylaxie du paludisme nécessitera en outre la prise d’un traitement protecteur sur prescription médicale (atovaquone-proguanil, doxycycline, voire méfloquine si elle a été prise et bien tolérée lors de voyages précédents).
Nous n’évoquerons les piqûres ou morsures venimeuses (vipères, araignées) que pour les faire considérer comme nécessitant une prise en charge urgente.

Comme partout, les risques alimentaires seront limités par la règle « cook, peel or throw » (cuire, peler ou jeter).
Les baignades en eau stagnante sont, bien sûr, déconseillées et marcher dans une eau peu profonde ne doit se faire que chaussé.
Que l’énumération de toutes ces mesures préventives ne représente pas cependant un frein au plaisir du voyage, mais au contraire une assurance de son bon déroulement. Sans omettre de rappeler aux voyageurs au Guyana que les risques sécuritaires doivent rester une préoccupation aussi importante que la prévention des risques sanitaires.