Portugal

Visiter Madère : un mirage perdu au cœur de l'Atlantique

Visiter Madère : un mirage perdu au cœur de l'Atlantique

Poussière lusitanienne au large du Maroc, l'archipel à la végétation vigoureuse est un éden vert à souhait, dont l'hiver n'a jamais trouvé le chemin.


Soyons honnêtes, l'appellation d'archipel est quelque peu galvaudée quand on parle de Madère, puisque l'île de Madère (Madeira) couvre 90% du territoire. Qu'en est-il alors des 10% restants ? Ils s'éparpillent comme des confettis volcaniques, des bien nommées Îles Desertas au sud, à Porto Santo au nord, dont le sable blond habille joliment des plages sauvages et désertes. Christophe Colomb y trouva refuge avant ses voyages transatlantiques.

Route végétation Les Acores

Jérôme Galland

 

Madère, c'est donc avant tout Madeira.

Une ile dont l'aéroport porte le nom d'un footballeur et enfant du pays (Cristiano Ronaldo, depuis 2017), où la broderie et le travail de l'osier sont les fleurons de l'artisanat, où la poncha demeure la boisson nationale. S'il n'y séjourna qu'une dizaine de jours dans les années 1950, Winston Churchill laissa à Madeira un souvenir vivace et lucratif de son passage. Sans doute apprécia-t-il cette nature foisonnante et ces fleurs généreusement pigmentées, les toits de chaume des maisons de Colmo, typiques de Santana, les falaises pelées de la pointe de São Lourenço, défiant l'océan Atlantique. Sûrement aimerez-vous aussi les étals bien ordonnés du mercado dos Lavradores de Funchal, comme les sentiers longeant les levadas, ses fameux canaux d'irrigation traditionnels, prisés des randonneurs.

 

Photographie de couverture : Droits réservés