Pour quels voyageurs ?
Pour les voyageurs assoiffés de liberté, d’horizons lointains, de plaisirs raffinés et subtils. Pour les voyageurs aventuriers, qui rêvent de silence, de mystère, d’inconnu. Pour celles et ceux qui veulent se « perdre », se fondre plutôt dans une forêt sauvage, au milieu de nul part. Pour celles et ceux qui sont en quête de véritables évasions tropicales. Qui veulent se laisser émerveiller, se laisser prendre par un lieu unique où seule la nature à le dernier mot, avec pour seuls ou presque, des singes, des oiseaux, quelques reptiles aussi… Pour celles et ceux qui veulent ramener, collectionner des images stupéfiantes, des couleurs, des odeurs, des parfums uniques… Pour les voyageurs qui veulent se laisser bercés par les fleuves comme autant d’ uniques routes. Pour les curieux en quêtes de saveurs inouïes et insolites. Pour les fans nostalgique du grand livre de la jungle !
Ce que l’on trouve, et pas ailleurs ?
Une jungle vivante ! Une jungle où les branches s’apparentent à des membres. Des branches qui évoquent autant de bras, de mains, de gestes vivants. La sensation, oui, de trouver sa place au cœur du vivant. Une forêt extraordinaire où singes écureuils, singes araignées et Hoazins prennent de haut les indiens autochtones. Des branches qui semblent couvrir les rivières, tisser une treille serrée au-dessus de la Cuyabeno. Des encens naturels, des bijoux fabriqués en feuilles de bananes, des statues taillées dans la roche à l’effigie des tribus indigènes. Puis une magnifique route qui vient naturellement traverser et comme redessiner la forêt : le fleuve Napo. Une route que l’on empreinte uniquement en pirogue. Un passage magique aux circonvolutions de serpent d’eau. Sur les rives de laquelle veillent de modestes cabanes en bois. Où les sarbacanes rappellent une présence humaine. Et puis des Aras Macao extraordinaires, et d’époustouflants Sakis, des cabosses de cacao. Et des papillons aux couleurs arc-en-ciel…
Vivre un moment unique en Amazonie équatorienne :
S’immiscer dans un autre temps, changer de dimension… Voguer sur les eaux vibrantes de sa forêt humide, tropicale. Telle est la façon ultime d’atteindre les tribus amazoniennes. La barque est longue, pirogue pointue. Soudain l’homme à l’avant laisse échapper un son mystérieux, en envoyant une corde à l’autre homme en face de lui, posté sur la berge. Surement un mot signifiant « attrape » ou « prends ». L’homme est peint de rouge, une couronne à la tête et légèrement vêtu. Pourtant si… rayonnant ! Alors le suivre en silence une fois débarqué. Le suivre pas à pas jusqu'à son village. Un attroupement se forme. Une jeune fille, un peu à l’écart, taille un crayon dans une branche pour écrire son message sur une feuille : voici notre cadeau d’accueil. C’est un soleil.