Pour quels voyageurs ?
Pour les voyageurs qui veulent variés les plaisirs. Pour celles et ceux qui rêvent autant d’étendues désertiques, de pampa sauvage, que de vignes somptueuses et de luxueuses estancias. Pour ceux et celles qui voudraient mettre leurs pas dans les traces des jésuites, et visiter ici leur legs, leur héritage, leur patrimoine. Pour celles et ceux qui souhaitent un voyage à forte teneur culturelle, qui souhaitent se frayer un chemin argentin entre histoire et modernité. Pour les voyageurs qui veulent s’élever vraiment, atteindre les sommets, se rapprocher d’un ciel immaculé. Pour ceux et celles qui veulent approcher au plus près le sommet des Amériques : l’Aconcagua. Pour celles et ceux qui aiment les chemins de traverses, échapper aux grands flux touristiques. Pour ceux et celles qui veulent aussi de vrais moments de repos. Pour celles et ceux qui rêvent d’être initiés à la gastronomie et aux vins argentins...
Ce que l’on trouve, et pas ailleurs ?
Cordoba ! La grande rivale de Buenos Aires. Capitale culturelle à la très grande exigence intellectuelle, et ville universitaire d’une haute et belle vitalité. Des estancias Jésuites, dont certaines sont classées par l’Unesco, et qui témoignent encore de cette présence, de cette rigueur. Des vignes qui donnent parmi les meilleurs vins du monde sur la route de
Mendoza. Et puis la pampa. Magique et hypnotique. Vaste plaine sans limite, sans frontière, pareille à une sorte de vertige horizontal. Un air de toundra, de steppes au sud. Un lac immense, sans rive, un laque aux teintes dorées, pâles, profondes, luminescente, selon le moment de la journée. Des gauchos esseulés au milieu de l’immensité. Alta Gracia, et son climat qui soulagea, un temps, l’asthme du jeune Ernesto Guevara de la Serna car le futur révolutionnaire, assez sanglant à ses heures perdues, avait les poumons fragiles.
Vivre un moment unique
C’est un rancho au bout du monde. Il faut emprunter, si vous le trouvez, un chemin de traverse sur la Nationale 7, celle qui s’élève vers l’Aconcagua. Très vite, la piste est peine carrossable, mais cela en vaut la peine. Des collines aux herbes sauvages surplombent la pampa. Celle s’étend à perte de vue, semble onduler sous le vent. Des grands arbres penchés, des enclos sertis de bois séché, des jardins dissimulés, presque sauvage, un cheval piaffant sous les frondaisons, de petites maisons blanches aux façades lézardées. A l’intérieur, dans des cadres posés de travers, des portraits de famille, regards fiers, vrais sourires. Des images anciennes, qui viennent du pays basque, et raconte l’histoire de l’Argentine. Ici, l’on vit en toute simplicité. Ici, vous serez accueilli.