Prise en charge de la voiture de location et route rapide pour rejoindre le bourg médiéval fortifié de Gradara, en surplomb de la côte adriatique. Installation pour deux nuits dans un ancien couvent du XVIe siècle transformé en petit hôtel de caractère. Le cloître en briques, au centre duquel trône un puits, est un véritable bijou patrimonial. Les chambres, elles, allient un mobilier et des objets de décoration modernes avec les attributs historiques de la structure d'origine (mansardes, fresques). Surplombé par l'impressionnant château de Gradara, l'agréable jardin offre des vues panoramiques sur la ville de Cattolica, la mer en toile de fond. Ses multiples espaces et installations – vignes, piscine, court de tennis – permettent d'allier divertissement et repos, le tout dans un cadre apaisant.
Au programme - Urbino en privé. Inscrite au patrimoine de l’Unesco, la superbe cité perchée au sommet de sa colline est parfois comparée à Florence – la foule en moins et l'authenticité en plus. Elle connut une remarquable prospérité culturelle au XVe siècle, attirant des artistes et érudits venus de toute l'Italie. Frédéric III de Montefeltro, duc d'Urbino, réputé pour son raffinement, y fit construire son palais des Doges, superbement conservé. Le palais abrite une large collection de peintures Renaissance, notamment des œuvres de Piero della Francesca et Raphaël, natif d'Urbino. Cette visite prévoit d'ailleurs un passage à la Casa Raffaello, enrichie au cours du temps de nombreuses œuvres : peintures, sculptures, céramiques et meubles de famille en bois. Quant à la casciotta, fromage de brebis, elle contribue aussi puissamment à la réputation d’Urbino.
Autre visite possible - Pesaro, sur les traces de Rossini.
Route rapide vers le sud en longeant la côte adriatique jusqu'à Sirolo, où l'on pose ses valises pour trois nuits dans une ancienne abbaye du XIIe siècle, au sommet du promontoire du Conero. Les chambres, sobres, rendent hommage au classicisme de la structure d'origine. Dehors, un jardin de 15 hectares avec piscine, tennis et même initiation au golf.
On est désormais familier de ces petites cités médiévales surplombant de la mer. L'enchevêtrement de ruelles animées, bordées de porches en pierre fleuris, de loggias et parsemées de bars, restaurants et glaciers italiens, aboutit inévitablement à la forteresse – et, en l'occurrence ici, au superbe théâtre Cortesi. En contrebas, des plages sauvages, des falaises escarpées, des grottes secrètes... dans l'étreinte d'une végétation méditerranéenne luxuriante.
À ne pas manquer - Le parc naturel régional du Mont Cenoro, à une poignée de kilomètres de Sirolo. Falaises vertigineuses qui plongent dans la mer, reliefs taillés à la hache et criques secrètes : face aux eaux céruléennes de l'Adriatique, le parc du Mont Conero s'inscrit dans un environnement rêvé. Surveillant son royaume d'un œil alerte, la cime qui a donné son nom au parc culmine à 572m de hauteur. Autour se déploient les étendues verdoyantes de ce bord de mer, innervées de sentiers balisés que l'on patrouille gaiement. Et parce qu'après l'effort vient le réconfort, on rejoint la rive où s'étendent les jolies plages blanches de ce coin de pays. Adeptes de culture ? L'église de Santa Maria di Portonovo, la tour de garde de Portonovo ou encore la forteresse militaire bâtie au début du XIXe siècle par Napoléon (désormais un hôtel sophistiqué) constituent de jolies options.
À voir absolument - Ancône a été fondée par le tyran de Syracuse Denis l’Ancien (celui à qui Platon a tenté de faire adopter sa philosophie politique) vers 390 avant J.-C. Une position favorable sur l’Adriatique lui a ensuite procuré des avantages et attiré de nombreux ennuis, jusqu’au violent bombardement allié du 1er novembre 1943. Les musées, les sites archéologiques et artistiques de la ville sont le très riche reflet de cette histoire mouvementée et brillante. L’arc de Trajan, IIe siècle, la cathédrale Saint Cyriaque, XIIe, la loge des marchands, XIVe, la citadelle, XVIe, le lazaret, XVIIIe, le théâtre Goldoni, XIXe, sont quelques jalons. Chaque époque ayant laissé dans la pierre une marque forte. Ancône est de ces cités qui offrent au-delà des attentes raisonnables. Jusqu’à la table, où poissons, fruits de mer et spaghetti réservent eux-aussi de délicieuses surprises.
Au programme - Vous avez rendez-vous avec un guide francophone à Loreto, à quelques kilomètres de Sirolo, avant de continuer votre route vers le sud. Au départ de la Piazza della Madonna, la visite débute par l'imposante basilique della Santa Casa di Loreto, maison où la Vierge Marie aurait reçu de l’archange Gabriel l’annonce de sa maternité divine. Datant du XVe siècle, il s'agit de l'une des basiliques mariales les plus importantes au monde. Puis on continue vers le Museo Pontificio Santa Casa, d'où l'on peut admirer les neuf toiles de Lorenzo Lotto qui décoraient, en grande partie, l’ancienne Chapelle du Chœur de la Basilique.
Poursuite de la route le long de l'Adriatique avant de bifurquer dans les terres pour rejoindre Ascoli Piceno. Nuit dans l'un des bâtiments les plus prestigieux de la ville. Cette ancienne résidence du XVIe siècle a été restaurée à plusieurs reprises et abrite aujourd'hui une vingtaine de chambres spacieuses et confortables - même si certains éléments de décoration peuvent être un peu désuets.
Ascoli Piceno est l’une des "villes aux cent tours", l’histoire (et un calcaire facile à travailler) y ayant multiplié maisons-tours, clochers, campaniles. La vieille cité a donc un aspect un peu hérissé, ce qui lui donne de l’allure. L’héritage architectural est d’ailleurs de grande valeur. Citons simplement la spectaculaire forteresse Malatesta, sur la rive gauche du Castellano, exemple unique d’ouvrage militaire de la Renaissance. Et la cathédrale San Emidio, du XVe siècle. Les promenades multiplient les étonnements. L’oliva ascolana del Piceno est la spécialité de bouche locale. Elle régalait déjà les Romains et se mange simplement saumurée, ou farcie à la viande, enrobée de chapelure et frite.
Poursuite de la route plein ouest, dans les terres, jusqu'à gagner l'Ombrie et la petite ville de Todi. Installation pour deux nuits dans une tour de guet médiévale reconvertie en hôtel à l'atmosphère rustique et champêtre. Depuis ses jardins, on profite d'une vue panoramique sur la ville et les collines plantées de vignes de l'Ombrie.
Perchée sur une colline de la vallée du Tibre, Todi articule ses ruelles étroites et tortueuses autour de sa Piazza del Popolo – sans doute l’une des plus emblématiques du pays. Ses mûrs gardent les traces originelles de sa fondation étrusque et de la période romaine et médiévale, comme en témoignent quelques palais du XIIIe siècle. Autour, la vallée du Tibre déroule ses collines verdoyantes parsemées de bourgades paisibles dotées pour certaines de vestiges de valeur. Et dans l'assiette comme dans le verre, partout cette même attention portée à la valorisation du terroir et des circuits courts.
À la carte - La visite privée d'Orvieto.
Route pour Rome, restitution de la voiture de location et vol retour.
