Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Prise de contact avec votre chauffeur-accompagnateur anglophone. Le centre animé de Colombo n’est pas très éloigné de vos oreillers, mais ils sont préservés de son tumulte. Une nuit paisible à l’issue du vol est toujours réparatrice. L’hôtel fournit le principal de ce dont les voyageurs ont besoin : bons équipement et confort, un service agréable et une atmosphère. Ici, elle est marbrée, dans l’ensemble. Le petit déjeuner est servi sur place. La terrasse permet de profiter des heures douces. Et le jardin fournit la chlorophylle.
Au programme - Colombo like a friend. Où l’on rencontre Olivier, Français de Colombo. Il sait la ville sur le bout des doigts. Alors, rien de formaté. Un rendez-vous et un échange de points de vue, de curiosités, de passions, d’attentes, permettent de dresser le plan d’action : il s’agit d’inviter Colombo à un pas de deux et de vivre quelques heures comme le font ses habitants. Port ou lac, culture ou divertissement, cricket ou cuisine de rue, Dutch Hospital ou Nelum Pokuna Theatre, tout est possible. On entre dans le vif du sujet avec quelqu’un qui en a la science et l’expérience, et sait aussi s'adapter à un public plus jeune.
En option - En tuk-tuk, course au trésor dans Colombo.
Route pour Gampola, dans le district de Kandy. Installation pour trois nuits à 800 mètres d’altitude. Gage de température douce. Autour de la villa de période britannique, un grand jardin. Et autour de celui-ci, plantations de théiers et d’épices, vergers. Une végétation dense et tonique. Des arrière-plans vaporeux. En lui donnant le coup de jeune nécessaire, l’aménagement intérieur a respecté l’esprit initial du cottage. On y trouve donc les grands motifs de l’esthétique British : mobilier évocateur des riches heures de l’empire, tomettes rouges impeccablement luisantes, ventilateurs, tapis, tissus imprimés. Tout cela est néanmoins dépoussiéré et passé à la stylisation contemporaine, à son goût du blanc et des espaces fluides. Les chambres sont parfaitement équipées. Les parties communes engagent à la conversation mondaine. Au restaurant, riz et curry, bien entendu, mais aussi des recettes internationales, que les chefs se plaisent à réussir avec brio. Des massages et des cours de yoga sont proposés. Belle piscine à débordement dans le jardin.
Au programme - Orange Field Tea Factory. Non loin de l’hôtel, cette petite usine travaille avec plus de 700 producteurs. La visite permet de faire le point sur l’art et la manière de préparer la feuille de thé pour l’infusion. Thé noir s’entend. Le procédé est assez méticuleux. Surtout pour les thés de qualité supérieure, élaborés à partir des feuilles les plus tendres. Ce sont les Pekoe, souvent qualifié d’Orange, parce que les marchands hollandais en réservaient la primeur à leurs altesse d’Orange-Nassau. À la fin du tour, guidé en anglais, on boit la tasse ! Puis, en tuk-tuk, on se rend à travers la rizière au temple de Ganegoda. Ce milieu miroitant est de ceux où l’Asie combine agriculture et art paysager. Le Kataragama Devalaya est un petit sanctuaire campagnard, bas et blanc sur le vert vibrant des plants de riz. Les historiens s’accordent sur une fondation au cours du XVIIe siècle. Kataragama est l’un des cadors du panthéon bouddhique, selon la tradition locale. Aspect donc de la religion des champs.
En option - Randonnée sur la Pekoe Trail.
Au programme - Promenade dans la campagne, en compagnie d’un guide anglophone privé. Ces reliefs longuement balancés, cette végétation proliférante, le bord des cascades grouillant d’une vie qu’il est excitant d’entrevoir dans les feuillages et sur les pierres. Il faut dire que l'on trouve ici bien des noms d’oiseau : colombar Pompadour, barbu à couronne rouge, loriot de Chine, moupinie aux yeux d’or, etc. Au cours de l’heure et demie de marche, les oh ! et les ah ! de surprise et d’enthousiasme se multiplient. La promenade est aussi l’occasion de voir la campagne à l’œuvre, dans les champs et les jardins. Leur belle santé étant le fruit d’un travail persévérant.
Train pour Kandy, où l’on retrouve le chauffeur. Au Ski Lanka, le service ferroviaire, encore très British, est une expérience en soi, un petit voyage dans le grand. Nuit dans les collines. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Louis Mountbatten, alors chef du South East Asia Command, venait ici se reposer de sa charge. La décoration en garde la mémoire. Les entours de nature sont splendides (et profus, au-delà des pelouses manucurées). L’intérieur balance entre grand style britannique et rigueur contemporaine. C’est toujours très soigné et confortable. La table équilibre pour sa part cuisines cinghalaise et internationale. Avec un parfait savoir-faire. L’afternoon tea ne déroge pas aux canons. Le spa met en exergue les vertus thérapeutiques du thé. Une jolie piscine est à disposition.
Au programme - Dans l’ancien palais royal, le temple de la Dent conserve une canine du Bouddha. C’est une relique précieuse, dont la possession assure un certain standing religieux et politique. Tous les jours, de nombreux pèlerins la vénèrent. Ce n’est pas si étonnant, lorsqu’on songe au culte des reliques chez nous. Visite privée en anglais.
Également prévu - Un cours particulier de cuisine sri-lankaise. C'est toujours un excellent moyen d’approcher les gens que d’entrer dans leur cuisine. Nous vous proposons donc de ceindre le tablier et d’empoigner la queue de la casserole dans celle d’une famille de Kandy. Tout d’abord, puisque l’essentiel se joue là, un tour au marché pour les ingrédients frais. Ensuite, sous la supervision du cordon bleu domestique, préparation d’un plat emblématique. Un curry probablement. Et on s’applique, puisque le résultat sera partagé et évalué séance tenante. L’attention permet de pallier aisément d’éventuelles lacunes en anglais.
Route pour Kalkudah. Départ du chauffeur. Installation pour trois nuits sur Kalkudah Bay. Les tentes-suites sont installées sous les palmiers qui bordent la plage. Ainsi ne sont-elles ni en plein vent, ni en plein soleil. Protégées. Elles sont aussi très bien aménagées, confortables et élégantes. La salle de bain intérieure/extérieure est tout à fait agréable. Les ouvertures s’élargissent ou se réduisent selon les besoins. On est en phase avec l’environnement. L’appel du sable est sensible. La plage est baignable, mais deux piscines sont à la disposition de ceux qui sont plus à l’aise dans une eau calme et cadrée. Cuisine internationale, fruits de mer, pizzas, le restaurant prend la famille comme elle vient, avec un louable réalisme culinaire. Et professionnalisme. Cette dernière attitude, on la retrouve au spa ayurvédique, où les parents peuvent se refaire une cool attitude.
La plage est longue et encore naturelle. Quelque équipement dans la partie nord, mais basique. Ailleurs, des barques à balancier. Il y a de l’espace pour tout ce qu’on peut imaginer faire sur le sable. Et dans l’eau (sur les portions surveillées). Des sorties en mer mènent à de jolis spots de snorkeling ou de plongée. On adapte la formule aux capacités des uns et des autres. Néanmoins, dans ce contexte, ne rien faire n’est pas une attitude tout à fait indigne. Elle serait assez logique, en fait. La douceur générale, le murmure froissé des vagues qui roulent, invitent à l'oisiveté. Buller, c’est encore profiter de la situation. Pourtant, les jeunes appellent. Va pour une partie de beach-volley ou une balade à vélo.
En option - Palamunai à vélo.
Nouveau chauffeur-accompagnateur. Route pour Sigiriya. Installation pour trois nuits quelques kilomètres au nord du site. Deux étangs donnent au domaine une douceur lacustre. On a construit dans un style cinghalais revisité. Avec une grande netteté. Un caractère qui se retrouve dans les aménagements et la décoration. Cet équilibre d’ensemble est tout à fait relaxant. Les bungalows (sur plateforme) offrent un bel espace à toute la famille. Ne pas se sentir compressé, voilà une impression bien agréable, qu’apprécient à l’unisson grands et moins grands. Au restaurant, cuisine panasiatique. Dans le jardin, la piscine qui va bien.
Au programme - Polonnaruva à vélo. Aux XIIe et XIIIe siècles, Polonnaruva fut la capitale de Ceylan. On trouve sur le domaine des monuments remarquables, mais les sculptures du Bouddha (debout, assis et couché) du rocher-temple Gal Vihara et le temple Lankathilaka, fondation royale, tout cela du XIIe siècle, sont singulièrement dignes d’admiration. Le vélo étant pour le rayon d’action et le fun.
Au programme - Simhagiri, le rocher du Lion. La forteresse du roi fou Kashyapa - parricide et usurpateur de la couronne d’Anuradhapura - perchée sur les 180 mètres de gneiss rouge du rocher du Lion, date du Ve siècle. L’aménagement hydraulique du site est hautement sophistiqué et les Demoiselles (concubines royales ou apsaras) peintes sur les parois de pierre sont exceptionnelles : par leur beauté et parce qu’elles sont les seules images féminines connues pour la période au Sri Lanka. L’Unesco ne pouvait manquer de classer de tels accomplissements. L’ascension s’effectue par des escaliers métalliques. De là-haut, le panorama est splendide. Le chauffeur accompagne la visite. Au pied du rocher, Sigiriya s’envisage très bien à vélo. On coiffe donc un casque et on enfourche l’engin puis, à la suite d’un guide anglophone privé, on pédale à travers la zone préservée et ses entours. Façon plaisante d’aborder l’archéologie.
En option - Une partie de cricket.
Au programme - Safari dans le parc national de Minneriya. Ce parc a été établi afin de protéger un lac artificiel du IIIe siècle et son écosystème. Les prairies qui bordent le réservoir attirent de nombreux éléphants, notamment pendant la saison sèche, mais aussi le sambar et le cerf axis (ce qui n’est pas sans constituer un garde-manger appréciable pour la panthère de Ceylan). Le semnopithèque blanchâtre - qui a des favoris un peu comme l’empereur François-Joseph 1er - et le macaque couronné sont ici chez eux. Parmi les oiseaux, le marabout chevelu et le tantale indien, tous deux au long bec emmanché d’un long cou, ou le pélican à bec tacheté sont particulièrement friands de ce qui vit dans ces zones humides. Le safari privé s’effectue en véhicule tout-terrain aménagé, avec un accompagnateur anglophone. Ensuite, visite des grottes-sanctuaires du temple d’Or de Dambulla : statuaire bouddhique ancienne et peintures murales de l’école de Kandy : le démon Mara tente de détourner le Bouddha du droit chemin de l’éveil - XVIIIe siècle.
En option - L’aumône aux moines.
Route pour l’aéroport de Colombo. Vol retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
