5 bonnes raisons de partir en Italie

un palazzo Renaissance à Venise, somptueuse demeure privée posée au bord du Grand Canal, mais bousculée par un petit vent irrévérencieux signé Philippe Starck ; une élégante Villa du XVe siècle perchée sur la colline de Fiseole, avec vue sur les dômes de Florence ; une casa confidentielle cachée dans un palais baroque à Naples ; une masseria dans la somptueuse province salentine, perdue tout là-bas au sud du sud de la botte ; un borgo de la campagne toscane ou une maisonnette colorée dans les Eoliennes : en Italie, impossible d’atterrir dans un lieu impersonnel : l’atmosphère est toujours au rendez-vous.

Se pencher au balcon de la côte amalfitaine ou des champs d’oliviers des Abruzzes. Se mirer dans les eaux précieuses du lac de Côme avant de jouer à cache-cache dans les jardins luxuriants de la Villa Carlotta. S’embrasser au bout de la jetée de Rimini, où tant d’amour sont nées. Se gaver de fastes baroques en suivant un guide privé au Palais des Doges de Venise. Déclarer sa flamme en regardant le soleil se coucher sur la campagne toscane. Rester muet d’émotion devant Capri. S’offrir un week-end de printemps à Vérone. Se saouler de mots doux en sirotant un Negroni dans un bar milanais : en Italie, l’amore est partout.

Découvrir cette manière sans façons qu’on les Italiens de vous accueillir dans leurs refuges et de partager leurs trésors. En profiter pour découvrir des régions où l’on n’avait jamais songé à mettre les pieds : les vagues de verdure de l’Ombrie, cette région secrète où l’on déniche des huiles d’olives rares. La beauté sauvage des Pouilles, aux « trulli » préhistoriques et aux délires baroques. Les pâturages des Abruzzes… Autant de noms derrière lesquels se cachent des campagnes joyeuses, une hospitalité généreuse, des vins à vous faire voir la vie en rose…

Sur la trace du Guépard dans les palais rococo de Palerme, entre misère et splendeur ; rejouer la Dolce Vita sur un air de Cinecittà en faisant le tour des fontaines de Rome (Ville ouverte) sur une vespa vrombissante ; chercher les fantômes de Mort à Venise sur la plage du Lido ; respirer un Parfum de femme à Gênes ; chercher Rocco et ses frères dans les rues du Trastevere à Milan et Ingrid Bergman dans les paysages salés de Stromboli ; dormir au Grand Hôtel de Rimini et se souvenir d’Amarcord ; vivre de pain, d’amour et de fantaisie dans les Pouilles. Avec la musique de Nino Rota en boucle dans les oreilles, plonger dans cet immense décor vivant et en garder un seul souvenir : Nous nous sommes tant aimés…

Au fil de terroirs aux identités si fortes et vérifier à chaque étape que l’Italie, reine de la cuisine populaire, sait revenir à la simplicité des choses. Touiller sa cuillère dans l’une des soupes piémontaises bien épaisses du Tre Galline à Turin ; s’émerveiller d’un spaghetti vongole parfaitement al dente sur la piazza San Stefano à Venise ; tester la margherita de Gino Sorbillo à Naples, à la pâte légère comme un nuage, avant d’enchanter ses papilles d’un sfogliatelle croustillant à l’Antico Forno. Bref gloutonner sans culpabilité.