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Se sentir complètement perdu

Se sentir complètement perdu. Assommé par le décalage horaire, lost in translation. Débarquer à Tokyo au milieu de foules qui se croisent sans bousculade, de buildings aseptisés et de voitures qui glissent sans bruit sur le bitume, dérègle votre boussole intérieure. Et puis peu à peu prendre ses repères, découvrir les derniers quartiers branchés (Naka-Meguro, Shimokitazawa, Koenji… ), s’amuser des collégiennes habillées comme dans un manga, passer sans transition du trendy au tradi, se laisser émouvoir par la classe d’une femme trottinant en kimono, entrer timidement dans un jardin zen. « Ici le temps est une rivière qui ne coule que la nuit ». Le Japon c’est tout et exactement le contraire de ce que l’on imaginait. Déjà, le mal est fait : le virus nippon vous a contaminé.
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Sauter d’un Shinkansen à l’autre

Sauter d’un Shinkansen à l’autre avec un « JR Pass » dans la poche. Les trains à grande vitesse du Pays du soleil levant ressemblent un peu à notre TGV, avec un nez un peu plus plat, à une exception près : ils sont toujours à l’heure ! A la seconde près… D’ailleurs les hommes d’affaires règlent leur montre le matin à l’arrivée de leur « Nozomi », dûment salué par le chef de gare. A l’intérieur, les sièges pivotent pour être toujours dans le sens de la marche ; le contrôleur s’incline pour demander votre billet et sort du wagon à reculons ; à la fenêtre apparaît le Fujiyama : même dans le train, le dépaysement est absolu.
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Savourer la cuisine la plus légère au monde

Savourer la cuisine la plus légère au monde. Une pluie d’étoiles Michelin est tombée sur Tokyo : trois fois plus qu’à Paris. Si la capitale nipponne est devenue celle de la gastronomie, on trouve partout à travers les îles des petits restaurants par milliers et même la plus improbable des gargotes, impeccablement propre, vous servira un repas délicat. Mourir de plaisir en laissant fondre une bouchée de bœuf de Kobe sur la langue, s’asseoir au comptoir d’un teppanyaki pour recevoir la becquée du cuisinier, goûter les takoyaki (petites boulettes de poulpe), croquer dans une aérienne tempura, ou tout simplement partager un bento, ce « fast food » raffiné : au Japon, impossible de manger mal.
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Mourir de plaisir dans les onsen

Mourir de plaisir dans les onsen. Ces sources thermales naturelles chauffées et chargées de minéraux par leur contact avec les volcans, alimentent des bains publics ou privés. En ville, en montagne ou au bord de la mer, le cérémonial reste le même : gratifié d’un Yukata (kimono de coton) et d’une mini serviette, il s’agit d’abord de se récurer de la tête aux pieds, accroupi sur un petit banc de bois avant de plonger, propre comme un sou neuf et nu comme un ver, dans les eaux brûlantes réputées pour leurs vertus thérapeutiques. Aucun regard ne vous effleure tandis que chacun de vos muscles se relâche… Un voyage hors du temps d'où l'on ressort serein et régénéré.
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Hésiter à choisir son lit

Hésiter à choisir son lit. Se faire (à raison) tout un film du fameux Park Hyatt et des hôtels en général. La plupart ont la tête dans le ciel, avec des vues à couper le souffle et offrent un service sans égal dans le monde. A l’opposé : le minshuku ou bed and breakfast local. Accueil discret, petit-déjeuner à la sauce poisson et gentillesse extrême. Même sérénité dans les ryokan, ces auberges de ville ou de campagne qui sont organisés selon l’architecture ancestrale, autour d’un jardin : murs de papier, sol de nattes et futon. Un bain dans le bassin commun et hop ! Au « lit ». Dans les temples, le cérémonial comprend le petit-déjeuner zen et le réveil à l’aube pour assister à l’office. Plus inspirant que les hôtels-capsule, ces établissements réservés aux couche-tard et aux lève-tôt qui se glissent pour quelques heures dans leur couchette sans fenêtre.

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