Transport par la route
Pour découvrir en profondeur le pays, la voiture reste le meilleur moyen de déplacement. Le réseau routier s’étend sur une longueur d’environ 80 000 km, dont environ 200 km d’autoroutes. Les axes principaux du pays sont relativement en bon état. Le réseau secondaire, malgré les travaux intenses de modernisation, reste de modeste qualité (on trouve des nids-de-poule et crevasses). Les travaux ne sont pas toujours bien indiqués et les routes locales sont souvent non revêtues. En tout état de cause, une moyenne de 70 km à l'heure permet de calculer raisonnablement les temps de trajet.
Pour se repérer sur le réseau, il faut connaitre le système d’appellations : « A » (autostrada »), pour l’autoroute, « E » (« drum european ») pour route européenne, DN (« drum national ») pour route national, « DJ » (« drum judetean ») pour route départementale. La vitesse est limitée en agglomération à 50 km/h, sur route à 80 km/h, sur autoroute à 90 km/h. Le taux d’alcoolémie toléré est de 0,00%. Restez prudent aux charrettes assez nombreuses et souvent mal signalisées surtout la nuit. Les parkings, peu nombreux, sont payants et l’encaissement se fait sur place. « Vulcanizare », c’est un nom à apprendre. Il désigne l’atelier où le chauffeur malchanceux va faire réparer sa roue crevée en temps record. L’état des routes secondaires, les clous abandonnées par le sabot d’un cheval, l’usure avancée des pneus et des chambres à air mille fois rapiécées assurent la prospérité de ces échoppes qui fleurissent un peu partout sur le bas-côté des routes roumaines. Dans ces cavernes d’Ali Baba, aux murs tapissés d’image exotiques, des photos de stars, de calendriers, d’images pieuses, grands et petits voyageurs se retrouvent sur un pied d’égalité : le temps de la réparation, le même pour l’homme d’affaires en Mercedes ainsi que pour le paysan qui dépècent les roues de sa charrette.
Transport en Taxi ou Loueur
La majorité des taxis sont facilement reconnaissable par leur couleur jaune qui les caractérise et l’enseigne « Taxi » du toit. Le tarif par km parcouru varie entre 1,6 et 1,7 lei, soit environ 0.45 €. Méfiez vous des chauffeurs qui ne mettent pas leur compteur en marche et exigez la mise en marche de celui-ci. Toutes les principales sociétés de location de voitures sont présentes à chaque aéroport et dans les grandes villes du pays. Pour voyager en voiture vous devez être en possession de votre permis de conduire, du certificat d’immatriculation de votre véhicule, du certificat d’assurance, voire du contrat de location.
Transport en train
La Roumanie possède un large réseau ferroviaire (11 385 km) qui s’étend sur tout le territoire du pays. Le CFR (Compania Nationala de Cai Ferate Române, prononcé « tcéfére ») assure les liaisons entre les différents grandes villes du pays avec les trains « Intercity » (IC), « Rapid » (R) et « Accelerat » (A). Les trains « Intercity » qui desservent les principales villes du pays sont tout particulièrement à conseiller. Modernes et relativement rapides comparés aux autres catégories de trains en service, les « Intercity » sont un moyen sur, fiable et assez bon marché de se déplacer en Roumanie. Au niveau local, le train « Personal », version roumaine de l’omnibus, relie entre elles les villes d’une même région en s’arrêtant dans chaque village et parfois dans des gares en rase campagne. Souvent bondé, portes grandes ouvertes, très lent (autour de 30 hm/h), le « Personal » est un moyen formidable de s’immerger dans le quotidien des campagnes roumaines, surtout les jours des foires ou de marché. L’omnibus Orovita-Anina (sud-ouest du pays, dans la région du Banat) dont le trajet de 33 km effectué en 2 heures passe pour être le plus beau du pays. On ne réserve pas son billet, on l’achète au dernier moment aux guichets de la gare. Les trains de nuit permettent par exemple de rejoindre Cluj-Napoca, Timisoara, la Bucovine et le Maramures depuis Bucarest. Chaque wagon dispose d’un intendant et le couchage est prévu en cabines de deux lits en première classe et en compartiments de trois ou quatre lits en seconde classe. Le tarif des billets varient en fonction du confort (il existe 2 classes) et du type de train. Dans les grandes gares, numéros et destinations sont affichés au-dessus des guichets. Il existe un guichet pour chaque classe.
Transport en avion
Les 62 aéroports roumains assurent un trafic assez réduit des voyageurs par rapport aux autres villes européennes (2,1 millions de passagers en 2006 sur les vols domestiques). La compagnie nationale s’appelle Tarom (Transporturile Aeriene Române) et assure des courses régulières vers toutes les principales villes de la province (Timisoara, Cluj-Napoca, Bacau, Iasi, Arad, Baia Mare), ainsi que des vols à l’étranger. Le principal aéroport du pays est « Henri Coanda » qui se trouve à Otopeni à 16 km du centre de Bucarest.