Pour quels voyageurs ?
Pour les rêveurs et les baroudeurs... Pour les voyageurs qui veulent plonger « Into the Wild », sans prendre le risque de manger les baies sauvages du film de Sean Penn. Pour celles et ceux qui ont lu Thoreau et savent bien que « l’homme ne doit pas boire l’eau vive des torrents bondissants, s’il n’est pas prêt à ce que la nature tout entière renaisse en lui »... Pour les voyageurs qui devinent que l’Alaska est bien l’une des dernières terres sauvages de la planète. Pour les nostalgiques de la ruée vers l’or, et les amoureux des rivières –plus de trois mille y sillonnent le territoire. Pour celles et ceux qui veulent absolument faire la rencontre d’un authentique Grizzly. Pour les voyageurs véritables qui veulent retrouver au Nord les parfums de
la conquête de l’Ouest... Pour ceux et celles et qui devinent que l’Alaska est bien la dernière frontière américaine...
Ce que l’on trouve, et pas ailleurs ?
Une nature sauvage et magnifique, qui incite à l’humilité, et presque au détachement. Des vestiges uniques de la Ruée vers l’or dans la ville de Skagway, des Parcs Nationaux, comme le Denali ou le Wrangell Saint Elias, le Prince William Sound dont les eaux si claires sont un enchantement bouillonnant. Les moraines du Knick Glacier que le voyageur survolera au départ d’Anchorage et en Bush plane... Une aventure inoubliable sous le soleil de minuit... La possibilité d’aller en croisière, à partir de Juneau, à la rencontre des baleines bleues, des orques, des bélugas... Le goût des longues marches « into the wild », chaussés de crampons, sur les sentiers qui mènent au Root Glacier du Parc Wrangell Saint Elias... A moins que les voyageurs sportifs ne préfèrent le Stampede Trail du Denali...
Vivre un moment unique
Goûter au calme sublime qui règne sur le Parc National de Katmai. Sentir, éprouver même les parfums sauvages, portés par la brise, qui flottent dans l’air. Odeurs d’animaux, de feuilles, de fruits, d’humidité, de bois secs. La nuit tombe vite. Un silence extraordinaire la précède. Pas un bruit. Il faut bien s’entendre avec soi pour apprivoiser ce silence. Les ténèbres s’établissent sur le camps. Cabanes, tentes, lampes à pétrole pour chasser les moustiques. Les flammes éclairent à peine les visages. Leurs yeux brillent dans l’obscurité. La lune se lève. Elle dessine des ombres longues. Soudain, deux ours bruns traversent le chemin de terre. Ils jouent à se disputer une branche. Rester immobile, le vent nous est favorable. La magie de l’instant, s’y laisser aller.