Maquis, terroir et mer cristalline - Tous ensemble sous le soleil de Sardaigne

Le hameau de Cala Gonone touche la petite ville de Dorgali. Les lieux sont surtout connus pour les calas, ces criques escarpées pour la plupart accessibles uniquement en bateau. La grotte du Bue Marino fait partie des sites les plus fascinants à visiter dans les environs. Le réseau de galeries court sur 17 km, entre lacs et gravures datant du néolithique. On plonge facilement dans la mer chaude et transparente et les conditions sont idéales pour une séance de snorkeling.
Au programme - Cours de cuisine et rencontre avec des artisans, en privé. Vous plongez au cœur de la gastronomie sarde, sous les conseils avisés d'une habitante de Mamoiada. Au menu : maharrones a poddihe, des sortes de pâtes fraîches préparées à la main. Dans le village, l'artisanat est aussi d'une grande importance. Dans le centre se regroupent les ateliers de masques et de couteaux. Vous partez à la rencontre des artisans qui perpétuent ce savoir-faire depuis des générations avant de découvrir le four du pain carasau, l'un des symboles de la cuisine locale.

À ne pas manquer sur la côte sauvage - Le golfe d’Orosei. Falaises de grès, canyons profonds, criques rouges, arches rocheuses... Les aventuriers qui n'ont pas peur de l'altitude s'y retrouvent volontiers pour s'essayer au trekking, à la magie du parapente, à l'ornithologie ou plus simplement à la marche. Si vous préférez au contraire rester plus près du niveau de la mer, une sortie en bateau sur les eaux limpides du golfe est toute indiquée. Les grottes calcaires, comme celle de Blue Marino, ainsi que les pauses baignades avec masque et tuba ponctuent la balade.
Et à l'intérieur des terres - Le village d’Orgosolo dans la province de Nuoro, à l’intérieur des terres. La plupart des façades y sont recouvertes de peintures, de la grande rue à la plus petite ruelle, un véritable musée à ciel ouvert. Ces œuvres ne sont pas seulement esthétiques, mais bien porteuses de messages engagés. Luttes locales, conflits politiques, combats internationaux s’inscrivent tour à tour sur les murs. C’est en 1969 que l’on voit apparaître les premières fresques et, aujourd’hui, on compte environ 400 œuvres au total, le plus souvent dessinées par des anonymes.

Route pour Pula, non loin de la pointe sud de l’île. Installation pour quatre nuits dans un petit établissement composé de petites villas articulées autour d’une piscine. A l’intérieur, les pièces sont spacieuses, élégantes et bien équipées. Côté jardin, plusieurs espaces ont été aménagés avec des sofas confortables, à l’ombre, pour simplement profiter du climat doux. Et quelle meilleure option que la combinaison d'un hôtel à taille humaine et du charme naturel de l'île ?

Déjà prévue - La visite de Cagliari dans les pas d'un local, en privé. Pour partager une tranche de vie et échanger sur le quotidien de l’île, vous partez quelques heures à pied dans les rues de Cagliari, en compagnie d’un local francophone familier des petites tribus voyageuses. Au sud de l’île, Cagliari a été tour à tour exploitée par les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains, dévastée par les Vandales puis les Sarrasins et enfin rebâtie par les Pisans et les Aragonais. Tout un monde à découvrir, en s'adaptant au rythme et aux envies de chacun. 

À inscrire à votre agenda - Une sortie en kayak le long de la côte.
À voir, à faire - Si la lagune de Pula abrite une étonnante biodiversité – tortues de mer, divers cétacés, flamants roses et autres martins-pêcheurs – il serait dommage de réduire la région à sa faune. Elle révèle également une histoire passionnante. Prenons en exemple Nora, le plus important site archéologique de Sardaigne. Les vestiges de cette ancienne cité punique, fondée par les Phéniciens, témoignent de la splendeur et de l’importance de la ville aux IIIe et IIe siècles avant J.-C.