Climat et meteo en Pologne, géographie en Pologne - Voyageurs du Monde

Géographie Pologne

Capitale

Varsovie.

Climat

Champ de bataille de masses d’air maritimes et continentales, la Pologne a un climat assez instable. Les conditions météo changent très vite et on peut avoir de forts contrastes au cours d’une journée. Néanmoins, les températures sont, dans l’ensemble, plus mesurées au nord qu’au sud. Pour des raisons qui tiennent notamment à la mer et aux reliefs. L’hiver, enneigé et froid, mais sec, et l’été, chaud et orageux – juillet et août étant les mois les plus arrosés – sont nettement marqués. Le premier empiète sans vergogne sur le printemps et l’automne. Ces dernières saisons sont brèves dans leur plaisante douceur. L’automne doré, zlota jesien, lorsqu’il est au rendez-vous, est particulièrement chatoyant sur les massifs et en Mazurie. C’est l’heure de gloire de la végétation polonaise. Au sud, les Tatras ont des conditions montagnardes.

 

Températures moyennes à Varsovie : -1,5°Cen janvier ; 14, 3°C en mai ; 19,2°C en août ; 9°C en octobre. À Gdansk, respectivement : -1,3°C ; 11,4°C ; 17,2°C ; 8,3°C. À Cracovie : -1,6°C ; 14,2°C ; 19,2°C ; 9,4°C. À Zakopane : -6,4°C ; 8,7°C ; 13,7°C ; 4,9°C.

Géographie

SUPERFICIE : 311 928 km².

 

POINT CULMINANT : le pic Rysy, dans les Hautes Tatras, 2 499 mètres.

 

PAYS LIMITROPHES : Allemagne, Russie (enclave de Kaliningrad), Lituanie, Biélorussie, Ukraine, Slovaquie, République Tchèque.

 

La Pologne occupe la partie centrale du continent européen. Le centre géométrique de l’Europe se situe près de Varsovie. Ce n’est donc pas, dans cet espace, un pays de l’est. C’est une plaine de moraine, prise entre la mer Baltique et la partie occidentale de l’arc carpatique. Au nord, son littoral est régulier et sableux. Au sud, les Hautes Tatras (qui culminent à plus de 2000 mètres), les Beskides et les monts des Géants sont de granite et de basalte. En deçà, les Piénines (et les plateaux de la région Cracovie-Czestochowa) et les Tatras occidentales sont calcaires. Le réseau hydrographique s’organise autour de deux fleuves : la Vistule, 1047 kilomètres des Beskides à Gdansk, via Cracovie, Varsovie, Torun ; l’Oder, de la Moravie à Szczecin, par Wroclaw. L’Oder et son affluent, la Neisse de Lusace, marquent la frontière entre la Pologne et l’Allemagne. Le pays est aussi parsemé de lacs. 10 000 d’entre eux s’étendent sur plus d’un hectare. Ils sont une caractéristique du paysage romantique de Mazurie. La Pologne a aussi sur son territoire l’un des cinq déserts naturels européens, celui de Bledow, au sud, en Silésie.

Faune et flore

Au nord-est, en Podlachie, la forêt de Bialowieza est l’un des derniers pans de l’antique sylve qui couvrait les plaines du nord et de l’est de l’Europe. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. En fait, cette formation réunit différents types forestiers. Une classification en donne quatre : décidu et mixte (charme, chêne, tilleul, mélèze, tremble, érable, épicéa, etc., sous lesquels on trouve petite oseille, petit muguet, fougère femelle ou bourdaine, etc.) ; conifères (pins, épicéas, bouleau, etc., sous lesquels sont dicrane en balai, myrtille, lédon des marais, etc.) ; humide (aulne glutineux, épicéas, frêne, etc., sous lesquels sont fougère des marais, renoncule rampante, iris jaune, etc.) ; riparien (saule coyote surtout, saule fragile, saule argenté). Dans les Tatras, les formations dominantes sont la prairie et la hêtraie-sapinière. La pirole, la ganteline, le glaïeul imbriqué, l’helléborine, l’anémone à fleurs de narcisse ou la prénanthe pourpre sont parmi les fleurs qu’on y trouve. Le coquelicot est l’emblème végétal de la Pologne.

 

Cerfs, chevreuils, renards, loutres, sangliers, blaireaux, lièvres sont réguliers. On rencontre aussi des lynx et des loups gris. Dans les Tatras ce sont encore des ours bruns, des chamois, des marmottes. Le long de nombreux cours d’eau, les castors sont de retour. Ils étaient à demeure autrefois, comme en témoignent maints toponymes composés à partir de leur nom polonais, bobr. Les élans ont été réintroduits. Et le konik est un petit cheval rustique, dont les liens revendiqués avec le Tarpan, ancien cheval sauvage européen, ne sont pas avérés. Cependant, le mammifère dont la Pologne est la plus fière est sans doute le bison d’Europe, Bos bonasus, qui vit en liberté surveillée à la frontière biélorusse dans la puszcza Bialowieska. Ce splendide animal doit sa survie à un passage par la case zoo : quasi disparu au début du XXe siècle, il a été rétabli en habitat naturel à partir d’individus captifs. En ce qui concerne les oiseaux, les rapaces abondent : aigle royal, aigle pomarin, milan royal, faucon hobereau, buse variable, grand-duc, chouette de l’Oural, etc. Toute une petite faune de lapins, campagnols, souris, hirondelles, grenouilles en fait les frais. On observe aussi, parmi bien d’autres, la perdrix grise, le tétras-lyre, le grand tétras, la gelinotte des bois, le pluvier argenté, la bécasse des bois, l’oie cendrée, le grèbe castagneux, la bernache nonette, le goéland railleur, le bécasseau maubèche, les canards colvert, pilet, souchet. Les zones humides offrent par ailleurs l’aeschne subarctique, la cordulie alpestre ou le sympétrum strié. Pour ne citer que trois libellules. Les herpétologistes reconnaissent le grenouille rieuse, la rainette verte ou le sonneur à ventre jaune.

 

La vache rouge est une vieille connaissance des éleveurs du sud de la Pologne. Elle a une bonne aptitude laitière. Le pays a aussi ses moutons : Kamienic, qui fournit une viande fine, ou des races montagnardes, telles Olkuska et Wrzosowka, qui contribuent – en plus de la viande et de la laine – à l’entretien écologique des paysages. Les chevaux polyvalents Malopolski, de Petite-Pologne, et Wielkopolski, de Grande-Pologne, sont issus de sélections et de croisements effectués aux XIXe et XXe siècles ; plus récemment encore, ils ont conjointement donné naissance au cheval de sport polonais. Le trait polonais est à deux types principaux : le Sokolski et le Sztumski. Celui-ci plus grand et lourd que celui-là. L’Ardennais semble avoir contribué de façon notable à leur mise au point. Le chien courant polonais a un port assez aristocratique. Si on n’est pas chasseur, on en fait un chien de garde vigilant. Cette fonction étant assez naturelle au sympathique berger de plaine, trapu, poilu, assidu.

Situation environnementale

Nitrates, métaux lourds, acidification, le sol polonais n’est pas ménagé. C’est un sol européen. L’indifférence de l’administration communiste aux questions environnementales n’ayant rien arrangé. Depuis le changement de système, l’écologie a mieux droit de cité, mais elle doit faire avec les inerties et les nécessités économiques. L’eau est surconsommée et polluée elle aussi : rejets industriels, nitrates agricoles. Et la pollution atmosphérique touche, à un degré ou un autre, la moitié du territoire. La forêt est appauvrie. L’électricité polonaise est abonnée au charbon lignite, lesquels ont, à la faveur de la crise ukrainienne, repris pied chez les particuliers. Tout cela n’arrange pas la qualité de l’air. Un important trafic camions étant un autre contributeur en polluants. Les émissions de GES – gaz à effet de serre – sont importantes, malgré les efforts consentis dans ce domaine (énergies renouvelables : biomasse et éolien). Le bilan n’est pas brillant mais il n’est pas non plus calamiteux comparé à celui de pays comparables. Le tri et le recyclage des déchets progresse ; les municipalités ont la responsabilité du traitement depuis 1993. Le dérèglement climatique affecte la Pologne comme tous les pays d’Europe. Le pays est signataire de plusieurs accords internationaux de protection de l’environnement. Pour autant, il demeure très énergivore. Et la sensibilité écologique de la population est à affiner. Certaines formations politiques de premier plan sont notoirement climatosceptiques, ce qui donne à l’investissement du pays dans les programmes européens en la matière quelque chose d’aléatoire.

 

Le parc national de Bialowieza, l’un des plus vieux Européens dans sa catégorie, est donc classé au Patrimoine mondial, mais la gestion qui en est faite inquiète l’Unesco. Les empiètements de l’exploitation forestière notamment. Néanmoins, ce témoin est capital, qui permet de cerner les équilibres établis entre les différentes strates du domaine sylvestre, son équilibre naturel dans le temps et dans l’espace. Certaines parties se visitent, où l’on peut observer des animaux aussi dissemblables que le bison bonasse et la barbastelle d’Europe. Le gravelin (Quercus robur) est un arbre emblématique, il atteint des dimensions records. Les plus monumentaux sont identifiés, comme l’Empereur du sud, 40 mètres, le Tsar, 41 mètres, Dominator, 36 mètres. Au sud, le parc national des Tatras abrite des notabilités, tels le pic Rysy et la station historique de Zakopane. Relief de montagne, torrents, cascades, lacs. Le sapin blanc et le hêtre commun, l’épicéa commun, le pin des Alpes y sont familiers. L’édelweiss, la carline acaule ou le crocus de Naples y fleurissent. Dans ce contexte alpin, chamois et marmottes, ours brun, lynx, loup, loutre sont d’évidence. Situé en Mazurie, le Wigierski Park Narodowy offre le paysage de lacs, tourbières et bois caractéristique de cette région. Site Ramsar – zone humide d’importance internationale – sans surprise. On y protège le castor et on contribue au maintien des populations lacustres de brochets, lavarets, corégones blancs et truites. Des soins attentionnés entourent le crucifère et le coucou à capuchon, famille des orchidées. Humide, sableux, tourbeux, le parc national de Kampinos, au nord-ouest de Varsovie, abrite, entre autres lieux de mémoire, la maison natale de Frédéric Chopin (dans le village de Zelazowa Wola). C’est dans ces forêts que la réintroduction de l’élan a été menée. Et celles du castor et du lynx. La proximité de la capitale suscite une fréquentation importante, que les autorités du parc doivent encadrer.

Économie et tourisme

IDH en 2021 : 0,876 / France, 0,903.

 

PIB par habitant en 2023 : 22 112,86 dollars US / France, 44 460,82 dollars US.

 

Depuis l’adhésion de la Pologne à l’Union Européenne en 2004, son rattrapage économique a été dynamique. Et son taux de croissance régulièrement supérieur au taux moyen de l’Union. La crise Covid est surmontée. Aujourd’hui, la Pologne est le 6e PIB de l’UE. On lui envie son taux de chômage de moins de 3% en 2022. Néanmoins, la guerre en Ukraine a donné un coup de frein à la marche en avant polonaise (inflation, baisse de croissance, dégradation de la balance commerciale, etc.). Le redémarrage a réclamé quelques ajustements.

 

La Pologne a les ressources naturelles d’une longue tradition houillère, qui est à la fois une ressource et une limite, dans la mesure où son emprise sur l’économie ne facilite pas la transition écologique. Le bassin de Haute Silésie est exemplaire à cet égard : charbonnages, sidérurgie, chimie. Le charbon lignite est encore à la base de la production nationale d’électricité. Pourtant, renouvelables et nucléaire prennent petit à petit leur part dans la main énergétique. L’industrie polonaise se restructure à un rythme soutenu. L’agriculture a des atouts à jouer, sur un vaste ensemble de terres exploitables. Elle est diversifiée et se modernise, trouve des débouchés nouveaux. Les services étant désormais le carburateur de l’économie. L’Allemagne et l’Union Européenne sont les principaux partenaires économiques de la Pologne. Laquelle tire en outre bénéfice de son poids démographique et du marché intérieur confortable qu’il lui assure. La consommation des ménages est l’une des clés de la prospérité polonaise. Avec les investissements. Que le pays a su attirer à un excellent niveau jusqu’ici.

 

La part du tourisme dans l’économie augmente. Les voyageurs sont attirés par l’héritage culturel (et l’effervescence actuelle) des grandes cités, telles Varsovie, Cracovie, Wroclaw, etc. ; les milieux naturels, de la mer Baltique aux montagnes du sud, de Sopot à Zakopane ; les sites d’exception, comme la forêt de Bialowieza, la mine de sel Wieliczka, près de Cracovie, le monastère de Jasna Gora à Czestochowa. D’un point de vue touristique, les voyages de pèlerinage et mémoriels sont d’ailleurs loin d’être négligeables. La variété des attraits, l’accessibilité, des infrastructures renouvelées et un vrai talent de mise en valeur font de la Pologne un pays attractif. Corrélativement aux relations économiques privilégiées qu’entretiennent les deux pays, les Allemands constituent le plus fort contingent de touristes. Les ressortissants des autres pays limitrophes fournissent eux aussi leur part, mais les Britanniques tout autant, et les Américains (devant les Français).

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