Climat et meteo en Arabie saoudite, géographie en Arabie saoudite - Voyageurs du Monde

Géographie Arabie saoudite

Capitale

Riyad.

Climat

Le climat saoudien est globalement désertique, avec des étés longs et torrides. Pluies éparses de novembre à avril – et jusqu’en septembre sur les montagnes du sud-ouest. Sur la côte de la mer Rouge, l’hiver est clément et l’été suffocant, du fait d’un fort taux d’humidité. À Djeddah, par exemple, les moyennes de température (qui peuvent toujours masquer des maxima très élevés et des amplitudes considérables) de janvier et août sont respectivement de 24°C et 34°C. Du nord au sud, les températures vont en augmentant. Sur la côte est, l’hiver est doux et l’été brûlant et très ensoleillé. Températures moyennes janvier et août à Dammam : 16°C et 37°C. Au nord, le climat est celui du désert syrien, frais l’hiver (8°C de moyenne à Turaïf en janvier) et chaud l’été (30°C en août). La grande partie centrale connaît des variations assez similaires, avec une intensification nord-sud des températures et de l’amplitude journalière. Les précipitations étant très faibles. Températures moyennes en janvier et août : Haïl, 11°C et 32°C ; Riyad, 14°C et 37°C ; Médine, 18°C et 37°C. Dans le Rub al-Khali, cela prend encore un cran. Dans les montagnes du Hedjaz, le long de la côte ouest, l’altitude induit un rafraîchissement. Il neige même parfois dans le jabal al Lawz. La partie sud de la chaîne est touchée par la mousson – nuages et pluies de juin à septembre. C’est le secteur des plus fortes précipitations annuelles et l’Arabie saoudite verte !

Géographie

SUPERFICIE : 2 149?690 km².


POINT CULMINANT : on cite en général le jabal Sawda, dans les monts Sarawat, 3133 mètres. Cependant, de nouvelles mesures ont ramené cette altitude à 2985 mètres, au-dessous de plusieurs autres points.


PAYS LIMITROPHES : Jordanie, Irak, Koweït, Bahreïn, Qatar, Emirats arabes unis, Oman, Yémen. 
  
L’imprécision de certaines frontières au sud et au sud-est du pays en rend la superficie un peu difficile à évaluer exactement. Un balayage ouest / est montre des plaines côtières étroites entre la mer Rouge et les montagnes du Hedjaz puis, à l’est de celles-ci, un vaste plateau incliné vers le littoral plat du golfe persique. Contrée donc d’entre deux mers. Du nord au sud, on passe des collines du désert syrien au plateau central – le Nejd – et au plus grand désert de sable du monde, le légendaire Rub al-Khali. Lequel occupe près du tiers du pays (autour de 650 000 km²). On trouve à sa surface des dunes pouvant atteindre plus de 200 mètres de haut, orangées et mouvantes. Et en profondeur, du pétrole. Ce dernier étant, comme chacun sait, la principale ressource du pays. L’un des traits marquants de la géographie physique actuelle de l’Arabie saoudite est l’absence de lac de surface et de tout cours d’eau permanent. Puits artésiens et dessalement de l’eau de mer sont en conséquence les premières sources d’eau douce.

Faune et flore

Les conditions que l’Arabie fait aux plantes sont austères. Aussi n’y trouve-t-on en général que des arbres moyens (acacias, genévrier africain) ou modestes (saxaul blanc, par exemple), des arbustes (comme le pommier de Sodome, des espèces du genre Calligonum) et des herbes sobres et tenaces. La province d’Asir – un peu plus arrosée que les autres – a la flore la plus variée. Le palmier-dattier est répandu. Il pousse partout où se combinent chaleur, sécheresse de l’air et eau disponible : plante d’oasis typique. Dans ce contexte, viennent aussi figuier, iris blanc, jasmin d’Espagne, melons, etc. Autre domestique des milieux arides, le dromadaire, dont l’apport logistique et culturel est bien documenté. À côté du vaisseau du désert, ânes, moutons et chèvres sont de la valetaille. Le faucon, par contre, est un aristocrate, élevé pour la chasse par l’élite. Toutefois, le prestige national s’attache au fameux cheval arabe. Aigles et vautours planent dans le ciel libre. Le ganga, qui ressemble un peu à une perdrix ocre jaune, est grégaire, discret et piète volontiers. Le désert a ses hôtes, comme la gerboise, le chat des sables, un hérisson menu, etc. L’oryx et la rare gazelle d’Arabie sont les plus grands animaux de ce milieu. Qui entretient bien entendu ses prédateurs, ainsi le loup et le léopard, le caracal, le ratel. En Asir, dans les régions d’Abha et de Taïf, le babouin hamadryas se rencontre en bandes. C’est le dieu Thot des anciens Égyptiens. Par ailleurs, la mer Rouge est fameuse pour la richesse de sa flore et de sa faune : milieu coralien, mérous, balistes, labres, poissons-clowns, dauphins (à long bec, tacheté, de Risso), requin baleine, etc. Et le golfe Persique a lui aussi de quoi se faire valoir : raie léopard, poisson trompette, carangue, poisson volant, voilier de l’Indo-Pacifique, etc.

Situation environnementale

L’eau douce, dont les réserves souterraines s’épuisent rapidement, est évidemment le problème n° 1. À ce point que la production céréalière a été abandonnée en 2016. L’importante production pétrolière et gazière n’est pas sans conséquences environnementales : émissions de gaz à effet de serre, qualité dégradée de l’air. Cette économie polarisée par le pétrole provoque une espèce de grand écart entre une réalité commerciale mondialisée et un objectif de neutralité carbone affiché pour 2060 ou des investissements massifs dans des secteurs green. Avec cela, la biocapacité de l’Arabie saoudite est faible. La gestion des déchets n’est pas au niveau requis. Les conséquences esquissées du réchauffement climatique sont inquiétantes. 
 
Néanmoins, de nombreux secteurs terrestres et marins sont protégés de façon efficace. La liste des parcs et réserves saoudiens s’allonge. Citons, pour exemples, At-Taysiyah Natural Reserve, nord-est, où se rencontrent l’outarde houbara, l’oryx d’Arabie, la gazelle de Rhim et l’autruche ; la Jabal Shada Mountain Reserve, sud-ouest, riche en flore et sanctuaire du léopard ; Asir National Park, qui protège mangroves et forêts d’acacias ; Uruq Bani Ma’arid, à la bordure du Rub al-Khali, qui en préserve la flore endémique et une jolie faune de renards, lièvres, chats des sables et varans du désert. Umm al-Qamari Islands Reserve, au nord d’Alqunfutha sur la mer Rouge, est un spot ornitho de valeur : tourterelle turque, hérons, pélicans, balbuzard pêcheur, etc. Les îles Farasan, au large de la côte sud-ouest, sont célèbres pour leur population terrestre de gazelles d’Arabie et marine de raies manta, requins-baleines, tortues vertes et imbriquées, dugongs et dauphins.

Economie et tourisme

IDH en 2021 : 0,875 / France, 0,903. 
 
PIB par habitant en 2023 : 28 894,96 dollars US / France, 44 460,82 dollars US. 
 
Premier producteur et exportateur mondial d’hydrocarbures, l’Arabie saoudite dispose de moyens importants pour réaliser la diversification de son économie : énergies renouvelables, numérique, industrie, conquête spatiale - une Saoudienne dans l’ISS en mai 2023. La finance étant le domaine-clé d’une transformation qui implique aussi d’attirer l’investissement étranger. La mutation embarque également la culture et le tourisme. Le développement de celui-ci imposant une ouverture nouvelle et des efforts conséquents d’infrastructure. De grands projets – comme la station balnéaire de luxe Red Sea (alimentée par une énergie 100% renouvelable) ou la cité du divertissement et des arts de Qiddiya, à une quarantaine de kilomètres de Riyad – visent à en soutenir l’essor. 
Pour ce qui est de l’agriculture, la production céréalière a donc été abandonnée (des sociétés saoudiennes continuant néanmoins à produire ailleurs). Le pays importe les deux tiers des aliments qu’il consomme. La part de l’agriculture est de l’ordre de 2% du PIB et elle occuperait autour de 5% de la population active. Dans ce secteur, l’Arabie saoudite exporte des dattes et des fruits de mer, mais aussi des produits transformés à partir de matière brute importée. Les autorités sont à la recherche de nouvelles voies de développement agricole. 
D’un point de vue social, une politique de saoudisation de l’emploi cherche à ramener au travail nombre de Saoudiens. Le pays n’en demeure pas moins très dépendant d’une main d’œuvre étrangère (qualifiée ou non), qui constitue une forte proportion de la population active. 

Des idées de voyages en Arabie saoudite

Puisez l'inspiration dans nos suggestions avant de personnaliser votre voyage

Où voyager en Arabie saoudite ?

L’esprit Voyageurs du Monde

Voyager en toute liberté selon ses envies,
ses idées, ses passions

Où je veux

250 conseillers spécialisés par pays et par régions : Amoureux du beau jamais à court d’idées, ils vous inspirent et créent un voyage ultra-personnalisé : étapes, hébergements, ateliers, rencontres…

Quand je veux

À votre écoute : conseiller dédié, conciergerie francophone, assistance 24h/24, nos équipes vous suivent et adaptent en temps réel, pour un voyage à la fois libre et bien accompagné.

Comme je veux

En famille, à deux, à dix, en road trip, en train, en bateau, en week-end, en tour du monde... : des voyages personnalisables à l’envi, bordés de services malins, pour voyager avec toujours plus de fluidité.