Climat et meteo au Mozambique, géographie au Mozambique - Voyageurs du Monde

Géographie Mozambique

Capitale

Maputo.

Climat

Climat tropical, marqué par la mousson : saison humide d’octobre à mars ; saison sèche le reste de l’année. Ceci schématiquement puisque la saison humide est un peu plus longue au nord qu’au sud. Ce sont le nord et les hauteurs qui reçoivent le plus de précipitations. Les températures sont assez stables tout au long de l’année. Néanmoins, l’humidité ambiante pendant la saison des pluies peut rendre la chaleur pénible.

 

À Maputo, les températures moyennes sont, en janvier, de 26,9°C ; en avril, de 24,5°C ; en août, de 21,1°C ; en octobre, de 23,6°C. À Bazaruto, elles sont respectivement de 27,5°C ; 25°C ; 21°C ; 24°C. À Vilankulo, de 26,9°C ; 25°C ; 21,1°C ; 24,1°C. À Pemba, de 24,2°C ; 26,6°C ; 23,8°C ; 26°C.

Géographie

SUPERFICIE : 782 574 km².

 

POINT CULMINANT : le monte Binga, dans les monts Chimanimani, à la frontière avec le Zimbabwe, 2 436 mètres.

 

PAYS LIMITROPHES : Malawi, Tanzanie, Afrique du sud, Eswatini, Mozambique, Zimbabwe, Zambie.

 

Bordé à l’est par l’océan Indien, le Mozambique est constitué de plaines littorales, qui se relèvent vers l’ouest en plateaux et en montagnes. La côte nord est tourmentée, rocheuse, longée d’îles coraliennes. Le contraste est fort avec les formes longues, les dunes sableuses du sud. À l’ouest des plaines, au sud du Zambèze, alternance de monts et de plateaux (entre 600 et plus de 2 000 mètres). Le monte Binga et la citadelle de Gorongosa en sont les motifs saillants. Au nord du Zambèze, le massif du Namuli culmine à 2 419 mètres. Les autres montagnes étant de moindre altitude. Un ensemble de plateaux complète le dispositif. Le Zambèze et son delta dominent une hydrographie conséquente. Car le Limpopo, le Komati, le Savé ou le Lukugu, parmi d’autres, sont des cours non négligeables. Les inondations de la saison des pluies sont de grande ampleur. Le Zambèze déploie son delta au sud de Chinde. À l’ouest, dans la province de Tete, il alimente le puissant barrage hydroélectrique de Cahora Bassa. Le fleuve est navigable en aval du barrage. Et puis, Le Mozambique a un balcon sur le lac Malawi.

Faune et flore

Sur le littoral, surtout dans la zone centrale, l’anse de Sofala, des mangroves sont établies. À socle de palétuviers, mais pas seulement, elles entretiennent une riche biodiversité. Autrefois bloc, elles sont aujourd’hui morcelées. Au nord-ouest, la rainforest des confins du Malawi est encore – en certains secteurs – en « état concours » (notamment sur les pentes des inselbergs). Les plateaux septentrionaux sont le domaine du miombo (couvert d’arbres du genre Brachystegia). Une forêt claire est la formation caractéristique du centre du pays. Et le sud est généralement tapissé de savane, où viennent, en plus des graminées, l’acacia faux-gommier et le baobab, bien adaptés aux conditions arides. Forêt riparienne le long de certains cours d’eau.

 

La guerre civile a eu un impact négatif sur la grande faune, résiduelle en maints endroits à l’issue des hostilités. Prise de conscience nationale et soutient international ont conduit à des mesures de sauvegarde et de restauration qui ont porté des fruits. On notera encore que le patrimoine naturel du Mozambique est assez peu inventorié et sa richesse mal évaluée. Des zones vierges, à taux d’endémisme probablement élevé, sont encore à explorer. Hormis le rhinocéros (éliminé par le commerce illégal de sa corne), les grands mammifères africains sont présents : éléphants, buffles, girafes, hippopotames, phacochères, zèbres, antilopes. Que serrent de près lion, léopard, lycaon, hyène. Le vervet bleu et le babouin chacma agitent la savane ; le cercopithèque à diadème étant lui sylvestre, résolument. Un autre primate, le petit Galago moholi, l’est aussi. Tenons-nous éloignés du mamba noir et de la vipère heurtante. Regardons de loin les crocodiles. Et observons leurs cousins ailés (oiseaux et crocodiles sont des archosauriens). L’agrobate barbu capture des insectes dans le miombo. Le marabout est moche, opportuniste, une espèce de vautour au long bec, mais il est aussi sociable et paritaire dans les travaux domestiques. Sous les palétuviers, ou les arbres au bord des rivières, le martin-chasseur des mangroves n’est en général qu’un éclair, mais bleu. L’irisor moqueur à un long bec rouge et courbe et une longue queue droite rayée de noir et de blanc. Engin de voltige que la frégate ariel. Autre acrobate, mais forestier, le colombar à front nu. Une bande de vautours chassefiente vous nettoie une carcasse d’impala en quelques minutes. Les oiseaux sont très nombreux au Mozambique. Les baleines fréquentent les eaux nationales : bleue, à bosse, franche, à bec, etc. Le grand cachalot aussi. Et les dauphins (à long bec, grand, à bosse, bleu et blanc), l’étrange poisson-lune, la raie manta. Le bonasse dugong a ses quartiers dans les herbiers marins de l’archipel de Bazaruto, dont les eaux et les récifs coralliens sont protégés par un parc national. Poissons-chirurgiens, perroquets, anges ou papillons sont à l’abri.

Situation environnementale

Face aux risques climatiques, le Mozambique présente une grande fragilité. La versatilité du climat cumule les effets négatifs de la sécheresse et des inondations. Les cyclones dévastent régulièrement des régions entières, notamment dans le nord : Freddy, en 2023, le plus long phénomène de ce type jamais enregistré, Chido, en 2024, Dikeledi, en 2025. Après d’autres. Les exactions des groupes armés n’arrangent rien. L’agriculture et la population souffrent durement de ces conditions. Par ailleurs, pollution et dégradation fonctionnelle des milieux naturels affectent l’ensemble du pays. L’engagement à l’égard des questions environnementales, manifeste au sortir de la guerre civile, s’est heurté à d’épineuses réalités. Les perspectives du tourisme nature ne suffisent pas seules à changer la donne pour l’ensemble des habitants. Les atouts traditionnels, ainsi l’eau, sont désormais menacés (ou menaçants). On relèvera que le secteur minier, essentiel au commerce extérieur mozambicain, ne se signale pas, c’est le moins que l’on puisse dire, par son esprit de responsabilité. Questions de survie d’une part, cupidité de l’autre, la situation environnementale est sous pression. Et les autorités paraissent mal équipées pour desserrer l’étau. Néanmoins, des étendues exceptionnelles de nature primaire, une politique concertée d’entretien de parcs nationaux, suscitent une curiosité que le pays peut mettre à profit.

 

Au nord, la réserve de Niassa est vaste comme deux parcs Kruger ; moitié miombo, moitié savane. La population de lycaons y est significative. Les éléphants trouvent l’espace dont ils ont besoin. L’hippotrague noir aussi. Le buffle du Cap, l’impala de Johnston, le gnou johnstoni (sous-espèce locale du gnou bleu), le zèbre de Grant, le cobe à croissant, l’hippopotame complètent le tableau. Lions et léopards étant, bien entendu, de la partie. Le tourisme ici est d’abord lié à la chasse, avec l’idée que, pour qu’il fonctionne, la protection globale de la faune doit être assurée. Des compagnies privées en ont la responsabilité. Un quart de la surface est ouverte au safari d’observation. Les ponctions que la population vivant dans le parc y opère sont encadrées mais, par ailleurs, elle est intéressée aux résultats de conservation. Dans le centre du pays, le parc national de Gorongosa est en pleine convalescence post-guerre civile. Il est établi autour du Lago Urema, où se jettent plusieurs rivières. La montagne éponyme est désormais intégrée au secteur protégé. Prairie, savane à acacia, forêt sèche, miombo sur les plateaux et même sylve pluviale composent un beau patchwork végétal. La grande faune, brutalement réduite au cours des hostilités, est en reconstruction. Néanmoins, guibs et koudous cherchant l’ombre des termitières, phacochères fouissant, babouins épouillant babouins sont des scènes familières. Le buffle, l’éléphant, l’hippopotame, le lion, le crocodile sont de retour. Et l’écotourisme se veut une option ferme. Les oiseaux abondent : loriot à tête verte, francolin à gorge rouge, bec-en-ciseaux, pélicans blancs et gris, coucou d’Audebert, petit pyréneste, etc. La présence des libellules est un indice de bonne santé des milieux. Gynacantha manderica, Gomphidia quarrei et Olpogastra lugubris sont donc de bons signes. Effort notable pour préserver un milieu riche et fragile, le parc national des Quirimbas, sur la côte de Cabo Delgado, a été classé réserve de biosphère par l’Unesco en 2018. Il couvre onze îles et l’embouchure du fleuve Montepuez. Eau salée et eau douce, du coup. Récifs de corail, herbiers marins, mangroves sont protégés. On peut observer là des coquillages rares, comme le casque rouge (Cypraecassis rufa), le triton géant (Charonia tritonis) ou le fer à repasser (Cassis cornuta). Cinq espèces de tortues – caouane, verte, imbriquée, olivâtre et luth – fréquentent l’archipel. Sur la terre ferme, quatre grands sur cinq : éléphant, buffle, lion, léopard. Parmi les oiseaux, le bucorve du Sud, noir de plumage, face et gorge nues et écarlates, bec fort, impose sa carrure. Le Mozambique entend faire de la restauration de ses milieux naturels un argument environnemental et économique solide. 

Économie et tourisme

IDH en 2022 : 0,461 / France, 0,910.

 

PIB par habitant en 2023 : 622,99 dollars US / France, 44 460,82 dollars US.

 

L’agriculture représente entre 70% et 80% des emplois, autour de 20% du PIB et le quart des exportations. Des cultures de rente alimentent ces dernières : coton, sucre, coprah. Les crevettes et les noix de cajou étant les produits-phares de l’export agroalimentaire. L’agriculture vivrière peine à nourrir la population : exploitations exigües, sous-équipées, impact du changement climatique. Une situation désarmante au regard d’un potentiel, notamment minier, apte à soutenir le développement économique dans tous les domaines : charbon, bauxite, graphite, titane, or, rubis, aluminium, pétrole et, découverte récente, d’énormes réserves de gaz offshore. La mise en exploitation de tout cela ne va pas sans mal ni malversations. Des facteurs politiques, sanitaires, sociaux, le défaut d’infrastructures entravent la réalisation des promesses du sous-sol. Et la croissance, qu’ont permise stabilité, aide et investissements internationaux, ne suffit pas encore à faire grimper le pays dans les classements mondiaux.

 

Dans ce contexte, le tourisme est une belle carte à jouer. Pendant la guerre civile, le Mozambique était aux abonnés absents de ce point de vue. Il a fallu ensuite lancer des programmes de restauration des milieux, faune et flore. Du coup, à quelque chose malheur est bon, il apparaît aujourd’hui comme un pays neuf. Capable d’offrir une alternative crédible à des destinations plus en vue, mais parfois un peu usées par leur surexposition. Des efforts importants ont été consentis pour la mise en valeur de parcs nationaux, dont la gestion est envisagée avec sérieux : Gorongosa, Bazaruto ; les réserves de Niassa, Maputo ou Chimanimani (que son équipement léger fait réserver aux randonneurs). Le littoral sur l’océan Indien est, bien entendu, une ressource, de Maputo et de la péninsule de Santa Maria à Inhambane, Tofo et Vilanculos. Pour que ce dispositif fonctionne à plein et se développe, il ne faut qu’un peu d’équilibre politique et climatique. 

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