Population
35 497 188, en 2025.
Langue officielle
Le portugais.
Langues parlées
À l’issue de la période coloniale, le portugais se trouvait disponible pour donner une langue à l’État, servir ses relations internationales et de lingua franca à travers le pays. Les langues traditionnelles, toutes bantoues, sont une trentaine. Quelques-unes étant non répertoriées. En nombre de locuteurs, le makua vient en premier (26% du total environ, en comptant toutes ses variétés), puis ce sont le xichangana / tsonga (12%), le lomwe (8%), le sena (7%), le chuwabo (6%), etc. Hors des villes, ces idiomes demeurent très vivants. Ils sont les langues maternelles de la plupart des gens. Autour de 10% seulement des Mozambicains ont le portugais pour langue maternelle. Et la moitié d’entre eux s’en débrouille. Les déplacements de populations provoqués par la guerre civile, puis le brassage urbain en ont renforcé l’utilité (et donc la légitimité). Globalement, il progresse. Grammaticalement fidèle au portugais du Portugal, il a ses particularismes lexicaux. L’expression lusophone est liée à la plupart des fonctions officielles. Le portugais fut longtemps la langue exclusive de l’enseignement. Aujourd’hui, une quinzaine de langues bantoues s’utilisent aussi à un niveau au moins élémentaire. Comme partout, l’anglais prend ses parts de marché linguistiques.
Peuples
La population mozambicaine est d’origine africaine à 98%. Les 2% de reste étant d’ascendance portugaise ou indienne. Une petite communauté chinoise est désormais bien implantée. Dans le nord du pays, les Makua sont l’ethnie principale. Dans la vallée du Zambèze, ce sont les Sena et les Shona. Et, dans le sud, les Tsonga. Au nord, on peut encore signaler les Makonde (que l’on retrouve en Tanzanie) et, sur le littoral, la population swahilie. Dans l’ensemble, une centaine de groupes ethniques serait envisageable.
Religions
Le Mozambique est un État laïc. Un peu plus de la moitié des habitants est chrétienne, mi-catholique, mi-protestante (réformés, anglicans, évangélistes, zionistes, baptistes, méthodistes, etc.). Les évangélistes font preuve d’une attractivité remarquée. L’islam (surtout sunnite) compte près de 18% de fidèles. L’islam swahili traditionnel, de sensibilité soufie, est désormais challengé par des conceptions plus up to date et rigoristes. Un bon quart des Mozambicains adhère aux croyances traditionnelles. Lesquelles d’ailleurs ne sont pas complètement étrangères à de nombreux chrétiens et musulmans. Beaucoup d’organisations encore sont présentes, mais elles ne rassemblent qu’un nombre réduit de fidèles. Le judaïsme, par exemple, a ici une longue histoire, liée à celle de l’empire portugais, et une synagogue existe toujours à Maputo. Pour une trentaine de personnes.
Fête nationale
25 juin (anniversaire de l’indépendance de 1975).
Calendrier des fêtes
1er janvier : jour de l’An.
3 février : fête des Héros mozambicains.
7 avril : fête de la Femme mozambicaine.
1er mai : fête du Travail.
25 juin : fête nationale.
7 septembre : fête de la Victoire
25 septembre : fête des Forces armées.
4 octobre : fête de la Paix.
25 décembre : Noël.
Politique
Le Mozambique est une république à régime semi-présidentiel, réglée par la Constitution de 2004. Le président, élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans, est à la fois chef de l’État et du gouvernement. Il nomme le premier ministre, qui constitue le cabinet. Le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et l’Assembleia da Republica, le parlement. Les 250 députés sont élus à la proportionnelle pour un mandat de cinq ans. Le système judiciaire comporte des juridictions de district et provinciales. Un Supremo Tribunal coiffant le tout.
Histoire
La plus ancienne datation, à ce jour, de pré-domestication de céréales serait fournie par la grotte Ngalue, près du lac Niassa : moins 100 000 ans. Elle concerne la consommation régulière de sorgho commun. Bien. Des cent mille ans qui mènent à notre ère, on sait peu de choses certaines. Au bout d’un certain temps, on entrevoit une dichotomie entre des chasseurs-cueilleurs, appelés aujourd’hui San, et des éleveurs, dits Khoï. De quelle nature cette division ? de quelle netteté ? porosité ? C’est ce qu’il est encore difficile de préciser. Au bout du compte, on parle des langues bantoues, celles de populations arrivées entre le 1er et le Ve siècle. Autour de l’an mil, le système swahili a pris forme, Arabes, Persans, Indiens, Indonésiens fréquentent (depuis longtemps) les côtes de l’Afrique orientale. Zheng He, le grand navigateur Chinois, visite celles du Mozambique dans les années 1420. En 1494, le traité de Tordesillas laisse aux Portugais les mains libres en Afrique. Quatre ans plus tard, Vasco de Gama double le cap de Bonne-Espérance et découvre la Ilha de Moçambique, dans la baie de Mossuril. La donne a changé dans l’océan Indien.
En 1507, le Portugal, qui s’est installé à Sofala, fonde un second établissement à Moçambique avec, bientôt, un fort – Sao Sebastiao – et un bourg. Tout cela dépendant de la vice-royauté des Indes, dont le siège est à Goa. On remonte la vallée du Zambèze vers Sena et Tete, à la recherche d’or. Et d’esclaves. À partir du XVIIe siècle, les prazos, baux emphytéotiques accordés à des colons par la couronne portugaise, cherchent à mettre l’appropriation en musique. La formule perdure jusqu’au XXe siècle. Avec des résultats décevants pour ses promoteurs. Ces domaines vont progressivement gagner en autonomie et se métisser. La bascule des intérêts portugais vers l’Extrême-Orient et le Brésil, et la relégation de l’Afrique au rang de simple relai pour la navigation transocéanique, favorisent cette évolution. Les liens qui unissent les prazeros à la couronne se distendent. Une culture afro-portugaise, faite de connivence et de violence, se fait jour. Au XVIIIe siècle, ces domaines, dotés de bandes armées privées, ont la main sur un commerce d’or, d’esclaves et d’ivoire. Ils bataillent et composent avec les pouvoirs africains traditionnels. Répugnant à régler ce qu’ils doivent au royaume. Les métisses sont la cheville ouvrière du dispositif, les Portugais n’étant jamais bien nombreux et les esclaves pas consultés. Les missionnaires ne se montrent guère favorables à ce mélange des genres.
Au début du XIXe siècle, la situation évolue. Les Britanniques poussent, de la colonie du Cap, vers le nord-est. Le royaume du Portugal réévalue l’importance de l’Afrique : le Brésil est perdu en 1822 et l’influence en Extrême-Orient résiduelle. On tente alors de ramener les prazeros à leurs devoirs envers la couronne. Au sud, contrecoup des remuements zoulous, un nouveau royaume Nguni apparaît, Gaza. Vers 1860, alors à son apogée, il s’étend du Limpopo au Zambèze. Les luttes de succession et la pression portugaise auront raison de lui. C’est qu’en 1884-85, en Europe, la conférence de Berlin a ratifié la souveraineté du Portugal sur le Mozambique. Dans ce contexte, une colonisation en bonne et due forme est esquissée : contre Gaza et contre les prazeros. L’esclavage est aboli de façon formelle en 1875. Très intégré au régime de domination, il se résorbe lentement. Les Britanniques vont exercer une espèce de tutelle sur le Mozambique, en développant le port de Lourenço Marques, afin d’évacuer l’or du Witwatersrand, au Transvaal. Et en interdisant au Portugal de réaliser la carte cor-de-rosa, la liaison entre ses possessions d’Angola et du Mozambique. Une ambition qui traverse la leur : un continuum du Cap au Caire. En 1891, un accord luso-britannique fixe la frontière avec la Zambézie – bientôt Rhodésie – du Sud. Ce bilan médiocre fait partie du bouquet de raisons qui entraînera la chute de la monarchie portugaise en 1910. La mise en valeur de la colonie est confiée à des compagnies privées, les companhias majestaticas : Companhia de Moçambique, Zambézia, Companhia do Niassa. Avec des bilans de nouveau décevants pour Lisbonne. La période Salazar marque un changement d’optique. Les possessions d’outremer sont associées à la nation et à son cadre institutionnel (elles deviendront des provinces après le Seconde Guerre mondiale) ; l’émigration portugaise est encouragée ; une sorte de méritocratie paternaliste permet aux Africains d’échapper au statut indigène et d’intégrer la naçao. Cela ne suffit pas à lancer le Mozambique, en dépit de l’introduction de cultures industrielles (canne à sucre, coprah, coton) et d’efforts d’équipement, comme le barrage de Cahora Bassa sur le Zambèze.
Une certaine insuffisance marque la vie de l’Africa Oriental Portuguesa. Et, désormais, le monde a changé. L’heure n’est plus à l’amélioration des colonies. En 1962, le Frente de Libertaçao de Moçambique – Frelimo – est fondé. Rouge et anticolonial. Il engage la lutte armée deux ans plus tard. Et prend l’ascendant sur les autres mouvements de libération. Dirigé par Samora Machel et Marcelino dos Santos, il acquiert une reconnaissance internationale. Après dix ans d’opérations, le Frelimo contrôle et administre le tiers nord et ouest du pays. Le 25 avril 1974, la révolution des Œillets renverse l’Estado Novo. Des pourparlers sont engagés entre les nouvelles autorités portugaises et le Frelimo. La plupart des colons quittent le Mozambique. Le 25 juin 1975, l’indépendance est proclamée. Le socialisme l’est aussi et l’Union soviétique sollicitée. Le Frelimo s’impose. L’économie est collectivisée. Rigidifiée par l’idéologie, déstabilisée par les prodromes de la guerre civile, elle s’effondre. Affrontement est-ouest, mais aussi situation particulière à l’Afrique australe alimentent le conflit. La Resistência Nacional Moçambicana – Renamo – est soutenue par l’Afrique du Sud. Au cours des années 1980, à bout de ressources, le Mozambique se rapproche du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Des pourparlers politiques avec l’Afrique du Sud échouent. En 1986, Samora Machel est tué dans un accident d’avion. Joaquim Chissano lui succède. Et met le régime sur la voie d’une libéralisation prudente. Il négocie habilement l’effacement de l’Union soviétique. Et renoue avec l’Afrique du Sud de Pieter Botha et Frederik de Klerk (qui reconnaît l’ANC en 1991). Autour du barrage de Cahora Bassa, notamment. Des négociations sont engagées entre Frelimo et Renamo. Qui aboutissent à un accord en 1992. On estime à un million le nombre de victimes de la guerre civile. Le Frelimo emporte les élections. La Renamo accepte le résultat. Grand chassé-croisé des personnes déplacées à travers tout le pays. La relance de l’économie se veut pragmatique. Les institutions internationales sont à la manœuvre. On fait appel à des fermiers sud-africains ou zimbabwéens pour remettre en route l’agriculture. On adhère même au Commonwealth en 1995 : le contexte régional et la nécessité d’une intégration politique et économique le justifient. En 2000, la conjonction d’inondations exceptionnelles et du cyclone Eline ouvre pour le pays une nouvelle ère, de catastrophes naturelles.
Personnalités
Eduardo Mondlane, 1920-1969. De son village natal de N’wajahani aux Nations Unies, l’itinéraire d’Eduardo Mondlane épouse celui de son siècle. Membre fondateur du Frelimo en 1962, il est spiritus tutelaris du Mozambique moderne. A-t-il été assassiné par des opposants Frelimo ou par la Pide, la police d’État portugaise, les choses ne sont pas claires. En tout cas, l’explosif était caché dans un livre. L’époque était aux intellectuels.
Ricardo Rangel, 1924-2009. L’adversaire sait généralement ce qu’il fait et on gagne à le prendre en compte. Ainsi le photographe mozambicain Ricardo Rangel a-t-il envisagé ses clichés d’un autre œil lorsque la censure s’y est intéressée. La valeur politique de leur noir et blanc bitumeux a gagné en évidence. Et elle a accompagné le chemin de l’indépendance. Instance critique intègre et humaniste. L’un des grands objectifs africains.
Moira Forjaz, née en 1942. Elle a vu le jour en Rhodésie (actuel Zimbabwe), a été formée à la photographie en Afrique du Sud et s’est en définitive fixée au Mozambique, où elle a documenté l’expérience socialiste postindépendance. Photos et films, comme, par exemple, Um dia em uma aldeia comunal, sur l’expérience des villages communautaires, 1981. Au soir d’une vie au plus près des réalités de l’Afrique australe, elle vit au Portugal.
Gregory C. Carr, né en 1959. Entrepreneur et philanthrope américain, Gregory C. Carr a été, au sortir de la guerre civile, sollicité par les autorités mozambicaines pour restaurer le parc national de Gorongosa. L’aventure (scientifique et patrimoniale), qui a porté des fruits, témoigne à la fois de l’engagement des Mozambicains et d’une mobilisation internationale concrète. Les milieux ont été patiemment reconstitués par des soins éclairés et la réintroduction d’espèces nombreuses.
Maria Mutola, née en 1972. Elle est la seule athlète mozambicaine championne du monde et championne olympique. Elle totalise quatre de ces titres. Et on ne parle que d’or et de compétitions planétaires. Sur 800 mètres, il n’y eut pas grand-chose de comparable à Maria Mutola. Après avoir raccroché les pointes, elle a chaussé les crampons et disputé les Jeux africains de 2011 avec l’équipe féminine de football de son pays. On est sport, ou pas.
Antonio Rui de Noronha, 1909-1943. Si la réalité coloniale pèse sur l’œuvre poétique de Rui de Noronha, celle-ci donne de celle-là une interprétation personnelle et critique. Dans son recueil Sonetos, publié à titre posthume, c’est de l’intérieur d’une forme européenne que l’esprit africain s’exprime. La poésie mozambicaine ultérieure lui doit d’avoir ouvert un chemin. Et peut le tenir pour une sorte de père.
Solange Macamo, née en 1959. Elle est archéologue, anthropologue et professeure à l’université Eduardo Mondlane. Elle a mené un travail important sur de nombreux aspects du patrimoine mozambicain, des grottes ornées à l’archéologie urbaine, en passant par l’analyse sexospécifique des sites. Elle a mené la campagne qui a conduit à l’inscription de la Ilha de Moçambique sur les tablettes de l’Unesco.
Henrique Joaquim Simone, né en 1939, Afric Simone. En France, il faut avoir les cheveux au moins gris pour se rappeler le hit d’Afric Simone, Ramaya, 1975 : Ramaya bokuko Ramaya abantu Ramaya miranda, etc. Une Afrique vintage. La carrière du natif d’Inhambane avait commencé bien avant Eddie Barclay et s’est poursuivie ensuite, notamment en Europe orientale. Il vit désormais à Berlin.
Josina Ziyaya Machel, née en 1976. La fille de Samora Machel (et belle-fille de Nelson Mandela) a été formée à l’université du Cap, puis à la London School of Economics. Fondatrice du Kuhluka Movement, contre les violences domestiques, de la compagnie d’assurance Protect Her Life et militante des droits humains, elle est une femme qui compte, à Maputo et au-delà.
Savoir-vivre
Le pourboire est à l’appréciation des clients. Pour toute personne intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, il ne se substitue jamais à un salaire. Néanmoins, il est d’usage un peu partout dans le monde de verser un pourboire lorsqu’on a été satisfait du service.
En ce qui concerne le personnel local – serveurs, porteurs, etc. – les usages varient. Le mieux est d’aligner votre pourboire sur le prix d’une bière, par exemple, ou d’un thé, d’un paquet de cigarettes. Il vous donne un aperçu du niveau de vie et vous permet, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer un montant.
Comme partout en Afrique, une tenue convenable est appréciée.
Cuisine
Avec, par exemple, le couscous, la baguette française, le man’ouché libanais ou la soupe au giraumon haïtienne, l’ugali (ou nshima), base de l’alimentation mozambicaine, est inscrit sur la liste représentative de l’Intangible Cultural Heritage of Humanity. Les Mozambicains ont cette préparation de farine de maïs – que les Portugais ont introduit dans le pays – et d’eau en partage avec de nombreux pays. Sans beaucoup de qualités propres, elle vaut surtout par ce qui l’accompagne. Riz et manioc ont une fonction similaire, mais un autre standing. Parmi les légumes, on relève les haricots, la banane plantain, les tomates, les pommes de terre ou le poivron. Bon nombre de légumes-feuilles indigènes également. Les gombos sont l’ingrédient principal du delele. Sur le littoral, mais aussi dans l’intérieur, le poisson (de toutes les façons) et les fruits de mer sont au menu, souvent encore procurés par les barques traditionnelles. Pour faire matapa, on pile de jeunes feuilles de manioc, on additionne d’un peu de farine, d’ail, de chair de crabe ou de crevette, de noix de cajou, de lait de coco, on cuit. Et on sert avec du riz blanc. Le crabe a la faveur des Mozambicains. Poulet, bœuf, chèvre occupent la boucherie. Le poulet se trouve zambézien, mariné au citron ail piment, arrosé d’eau de coco, puis grillé. Dans frango com mandioca, on retrouve notre volatile, avec du manioc. Les ngumbi sont des termites dont le vol nuptial se termine mal : ils sont récoltés et passent à la casserole. Les voyageurs sont rarement entomophages, mais ils sauront que ce mets est bourré de protéines. Condiment indispensable, présent sur toutes les tables, le piment piri-piri (Capsicum frutescens) est un trait hot de la cuisine mozambicaine. Les échanges de tous ordres ont enrichi le bouquet d’épices national : gingembre, laurier, coriandre, etc. en font partie. L’Inde a fourni le curry. Enfin, les Portugais s’en sont allés, mais les pasteis de nata sont restés.
Street food : on grille dans les rues de Maputo et d’ailleurs. Les brochettes, de viande ou de gambas, font partie des régals street. Auxquels on doit ajouter les rissois de camarao, les croquettes aux crevettes. Croquettes aussi badjia, mais aux légumes épicés. Les frites sont un snack très apprécié. Le long des routes, aux arrêts de bus, bananes, biscuits ou prego (sandwich portugais carné) sont proposés. La cuisine de rue et ses pratiques sont une occasion de mettre en œuvre l’ubuntu, l’humanité bantoue, meilleure sans doute que les établissements formels.
Boissons
L’eau du robinet étant impropre à la consommation, on boit de l’eau minérale en bouteille (capsulée). Ou des sodas. Ou de la bière : Laurentina, Manica ou 2M étant des marques appréciées. Le maheu ou le pombe sont des boissons fermentées traditionnelles, à base de maïs, millet, sorgho. Tipo Tinto, c’est le rhum local, dont on fait des cocktails : rhum flip ou tropical suicide. De l’art de vivre portugais, on a adopté le vin, qui vient désormais surtout de République sud-africaine, et le café au lait, galao. Les jus de fruit sont délicieux. Veiller à ce qu’ils ne soient pas coupés d’eau.