Ce que l’on trouve lors d’un voyage à Pékin et dans le nord de la Chine et qu’on ne trouve pas ailleurs ?
Pékin part dans tous les sens, bouge à toute vitesse, autour de ce Centre fascinant qu’est la Cité Interdite. Elle vaut d’y passer du temps, de se perdre dans ses recoins moins fréquentés que l’axe majeur, d’y rester jusqu’à la fermeture, quand la lumière se fait plus douce, exacerbe la profondeur du rouge des murs et l’éclat des tuiles vernissées, et que, les cars partis, le silence revient sur la grande cité. En face, l’immense portrait de Mao, et la place Tien An Men qui s’étire. Ailleurs, la ville semble s’adonner tout entière à demain. Non. Ici, le temple du ciel, là le palais Yonghegong, la grande lamaserie tibétaine de Pékin, les 13 tombeaux des Ming. Hors de la ville, la quiétude vallonnée du palais d’été, qui égrène ses bâtisses dans un parc aéré. A l’opposé, les quartiers d’affaires et les quartiers commerçants arborent leurs néons et leurs gratte-ciels étincelants. Temple du shopping, explosion de lieux branchés et artistiques. Entre les deux, la rue Liulichang, où des boutiques d’architecture chinoise traditionnelle vendent livres anciens, antiquités, estampes et calligraphies, le marché de Xiushui Jie dont les étals sont couverts de vêtements et d’articles d’art artisanal, ou les quelques hutongs rescapées de la folie de construction – loin des logements populaires de leurs origines, ils ont été, avec souvent beaucoup de goût, reconvertis en bars branchés, galeries d’art ou petites boutiques.
C’est depuis Pékin que l’on peut découvrir la partie la mieux préservée des 6000 kilomètres de la grande Muraille de Chine, un drôle de moment, entre émotion (ponctuée de ses tours de guet, la muraille, comme un dragon géant des défilés du nouvel an, suit tout en rondeur le mouvement des montagnes, une vision grandiose et fascinante) et grande foire (emblème du pays, le tourisme de masse s’est emparé du lieu, le transforme quelque peu, du moins dans sa partie proche des parkings, en parc d’attraction ; autant jouer le jeu, se faire photographier déguisé en Empereur de pacotille, ou sur un chameau du désert dont on se demande ce qu’il fait là – ou bien marcher un peu le long de la muraille, si l’on veut quelque peu échapper aux bruits et à la foule)
Pour quels voyageurs ?
Il y en a pour (presque) tous les goûts : couples, familles, histoire, culture, architecture, découverte culinaires… Seuls les monomaniaques de plage ou de nature ne trouveront pas leur bonheur…
Les meilleures formules
Choisir un camp de base à vos envies : Un hotel-galerie ultra-branché ? The Opposite House, l'hôtel le plus tendance de Pékin, qui expose des oeuvres d'art contemporain chinois, au caoaur du quartier artisitique de Pékin. Un lieu d’expeption pour découvrir la grande muraille autrement ? Commune by the Great Wall, des villas d'architectes avant-gardistes avec vue sur la Grande Muraille, et un accès privatif à une partie non restaurée et encore sauvage de la muraille ! Une plongée dans le pekin d’antan ? Le Aman Summer Palace, proche du Palais d'été qui permet de flâner dans ce site idyllique en dehors des heures d'affluence.
Vivre un moment unique lors de votre voyage à Pékin et dans le nord de la Chine
Découvrir la grande muraille autrement en visitant plusieurs de ses sections dans l’état du Hebei ( en profiter pour découvrir les perles de cette région, Chengde (avec le palais impérial d’été, qui est le plus grand jardin impérial antique du monde, les huit temples - le plus grand ensemble de temples impériaux de Chine -, la Grande Muraille de Jinshanling, la chasse impériale…), Handan (terrasse de Duwuling , les ruines de la cité du roi de Zhao, temple de l’Immortel Lu Dongbin, grotte de Xiangtangshan, palais impérial de Nu Wa…), Baoding ( Etang aux lotus - un des jardins antiques de Chine, l’ancienne résidence du gouverneur du Hebei, les Tombeaux impériaux …)
Prendre des cours de Wushu ou d’acrobatie dans la région du Cangzhou, à moins de 200 kilomètres de Pékin.